Salut ! C’est moi, Sophie. J’ai 9 ans aujourd’hui, et, chaque jour, dans la cour de récré de mon école primaire, j’observe les garçons jouer la balle au pied.
Je m’imagine à leur place et je commence à rêver. A rêver de pouvoir faire comme eux, de pouvoir moi aussi, shooter dans ce foutu ballon. Ce n’est que 2 ans plus tard, en 6e primaire, que tout a basculé. Nous, les filles, on a enfin été invitées à jouer. Comme gardiennes, comme arbitres ou comme remplaçantes, c’est vrai, mais au moins, on était sur le terrain. C’est ce qui comptait, finalement, pour m’inscrire au foot.
C’est là que j’entends pour la première fois : « Non, c’est pour les garçons ». C’est la douche froide. Je n’ai pas le droit de jouer au foot, sur le simple prétexte que je suis une fille ?? Non ça n’allait pas se passer comme ça ! J’ai continué, persévéré, dans ma demande jusqu’au jour où mes parents ont craqué, 3 ans plus tard… et me voilà, à 22 ans, toujours à développer ma passion et à ne jamais regretter ces années d’acharnement et d’efforts pour faire craquer mes parents. Alors, s’il y a une chose à retenir, c’est de ne jamais lâcher et de toujours y croire.
Auteure : Sophie, 22 ans, Mons
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.