Cher Bruno,
Tu étais un ado amoureux de l’amour. Il suffisait qu’une personne te donne un peu d’attention et tu fondais. Suite à diverses expériences foireuses et rencontres dispensables, tu as su forger une carapace… sois-en fier !
Car nous devons être ce que nous sommes, non pas ce que les autres veulent qu’on soit. J’ai évolué grâce à mes proches, non pas pour mes proches. La vie n’a rien d’un long fleuve tranquille… il ne tient qu’à nous d’être maître à bord.
Adolescent, je me faisais trop d’illusions. Mais rien n’est perdu. De ces mirages découlent des poésies demeurant mes premiers écrits adorés. Mon Bruno aux cheveux gras (le soin de ne point prendre soin), au sourire métallique (dites merci à l’appareil dentaire), de croyance metal (plus qu’un genre musical, c’était une religion), tu resteras une bulle de souvenir fortement appréciée. Même si la mort s’abattra sur ta famille, ta passion de l’écriture et ta curiosité ont su faire rire, pleurer, rayonner ton entourage.
Auteur : Bruno, 25 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.