Pour Laurine, la violence conjugale est un sujet un peu oublié par les médias et il faudrait en parler plus, beaucoup plus. Personnellement touchée par cette violence, elle nous a confié son témoignage.
Personne n’a le droit de faire subir cette violence. J’ai énormément de choses à dire à ce sujet, il me touche, il touche aussi des personnes de ma famille. C’est aussi un thème qu’on a abordé en classe et, pour moi, il est important de ne pas se taire. Il n’y a pas que les femmes qui sont touchées. Les hommes aussi peuvent en être victimes.
Parler de ce qu’on vit n’est pas toujours facile. Je comprends toutes ces personnes qui ont peur d’en parler mais il faut le faire, même si c’est à un·e ami·e, même si c’est à une personne de votre famille. Parlez-en, cette personne saura sûrement vous aider cette personne ne vous jugera pas. Elle sait que tout cela n’est pas de votre faute et que ce que ce n’est pas facile à vivre.
Si ce n’est pas possible avec un·e ami·e, avec quelqu’un·e de la famille, il y a toujours des centres où travaillent des professionnel·les spécialisé·es au sujet de la violence conjugale. Vous pouvez sonner et expliquer votre cas, en toute confiance, ces personnes sont soumises au secret professionnel et essaieront de trouver la solution à votre problème !
D’après moi, les personnes qui font vivre cela à leur partenaire ne se rendent pas compte du point auquel elles détruisent la personne, à quel point la personne souffre et perd confiance en elle. Sans cette confiance, c’est difficile d’avancer dans la vie. Comment est-ce possible sans cela, comment peut on poursuivre sa vie après avoir vécu ces violences.
À toutes les personnes qui ont vécu, qui vivent cette situation, je vous invite à parler et à ne pas rester comme ça. Il ne faut surtout pas se renfermer sur soi-même. Il faut vous protéger le plus que possible, il faut aussi protéger vos enfants si vous en avez… Pour un enfant, voir sa maman ou son papa se faire frapper n’est pas une situation facile pour. L’enfant vit dans la peur et l’angoisse permanente. Une solution, en parler
Auteure : Laurine, 17 ans, Jambes
Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R
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