C’est à cause d’une sortie à la foire de Liège. Quand j’étais petit, il y avait une maison hantée pleine de clowns monstrueux et agressifs. Cela m’a vraiment marqué et maintenant, même au cirque, dès que je vois un clown, qu’il ait l’air gentil ou non, un profond sentiment de malaise m’envahit.
Je veux vraiment m’en éloigner le plus possible. Ce sentiment est plutôt complexe à expliquer, surtout si la personne à qui j’essaie d’exprimer ma pensée n’a pas vécu la même expérience que la mienne.
Maintenant, avec le recul, je me rends compte que cette “peur” des clowns n’a aucune raison d’être et que je n’ai plus aucune raison de ressentir un malaise en leur présence qu’ils soient amicaux ou là pour faire peur.
Ce que je retiens de cette expérience, plutôt désagréable, est qu’il ne faut pas se bloquer à des choses sans importance comme nos peurs, mais, au contraire, arriver à contrôler nos peurs pour pouvoir s’ouvrir et apprécier des choses plus importantes.
Auteur : Luc, 15 ans, Theux
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.