Les relations amicales et amoureuses m’ont beaucoup appris car j’en ai vécu des bonnes comme des très mauvaises.
Par exemple, la relation avec ma meilleure amie m’a appris que même si on ne se voyait pas souvent, on s’aimerait toujours car la relation que j’ai avec elle est la plus importante à mes yeux. Elle est la personne qui arrive à me redonner le sourire et même à me faire rire dans les pires situations. Je la considère comme ma sœur et je ne veux jamais la perdre.
En revanche, ma dernière relation amoureuse, elle, n’était pas aussi rare. Pendant 1 an et demi, je me suis laissée faire, laisée manipuler, je l’ai crue quand elle mentait, je lui ai pardonné l’impardonnable, je l’ai aimé même si elle me faisait plus de mal qu’autre chose. Tous mes proches me conseillaient de rompre mais je me voilais totalement la face, je me disais que ça allait passer, que ce n’était qu’une passe.
Puis un jour, j’ai vraiment compris que ce n’était pas sain du tout et ça me détruisait. Alors j’ai mis fin à tout ça. Maintenant je m’en rends bien compte et je m’en veux de ne pas l’avoir remarqué. Sans elle, je me sens tellement mieux, tellement soulagée de ne plus devoir supporter ce poids que j’avais sur les épaules, de toujours me demander comment elle allait réagir ou dire par rapport à ce que je faisais ou disais alors qu’elle ne s’en préoccupait pas même un petit peu.
Alors cette relation m’a appris à ne plus me laisser être dépendante, car oui je faisais, clairement, de la dépendance affective. Elle m’a appris aussi à être aimée à ma juste valeur et m’a appris aussi à savoir dire stop quand quelque chose ne me plait pas ou plus. Elle m’a fait beaucoup de mal mais m’a endurci.
Auteure : Eva, 16 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.