Chère moi,
C’est bizarre de se rappeler de toi.
C’est agréable, c’est doux, c’est aussi un peu drôle de me rappeler toutes tes appréhensions en entrant dans le monde des grands. C’est marrant de te dire que les grands que tu voyais passer dans les couloirs, impressionnés, c’est toi maintenant. Tu as eu des professeurs difficiles, des matières compliquées et des relations tourmentées. Tu as voyagé dans les pays qui te semblaient si lointains, tu as lu les gros livres que tu voyais sur les étagères des adultes, tu as présenté les sujets qu’avant, tu ne comprenais pas. Et surtout, tu as eu les fameux calculs avec des lettres que tu voyais dans les cours de maths des grands cousins. Ce n’était pas facile, c’était même très dur par moment, mais c’était aussi très beau. Tu vas avoir des professeurs et des classes inoubliables, il te suffit d’un grain de patience, de passion et de confiance.
Car, après tout, la vie est belle quand on s’y lance.
Auteure : Ceyda, 16 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.