Chère Belgique,
Cela fait bientôt 27 ans que je te connais, tu es comme un frère pour moi, voire plus… comme un toit, comme une sécurité, comme une fierté. Tu m’as fait découvrir de nombreuses choses, des passions, du travail, de l’argent, tout comme la difficulté, la colère, la haine et l’école. Mais tu m’as surtout appris à les différencier et à voir les choses du bon côté.
Tu m’as rendu malheureux quand la France t’a battu 1-0 en demi-finale de la Coupe du monde de 2018. Et j’avais honte de la défaite en quart de finale, face au Pays de Galles en 2016. Je perds espoir et commence à croire que tu ne me rendras jamais heureux dans le foot.
Malgré tes nombreux défauts, je te vois comme quelqu’un de bienveillant, toujours à vouloir aider les autres en difficulté et ça, ça vaut presque une Coupe du monde.
Auteur : Costa, 26 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.