J’ai toujours eu peur d’être la raison d’une larme de peine qui coule sur la joue de quelqu’un… Je pense que cette frustration vient des erreurs du passé qui m’ont permises de construire cette femme que je suis aujourd’hui.

C’est une phase par laquelle à peu près tout le monde passe. Celle-ci commence par la remise en question, le doute de sa propre personne, l’envie de prendre de l’avant, des larmes de douleurs qui se remplissent de colère et pour finir l’acceptation de la situation.

Mon papa, m’a toujours appris à garder la tête haute, peu importe ce qui se passe. Ne jamais donner sa dignité entre les mains de quelqu’un car c’est grâce à celle-ci qu’on existe. Il faut donc apprendre à endurer, encaisser sans jamais flancher et augmenter ses compétences pour s’embellir plus que la veille.

Chaque morale existe à la suite d’une expérience difficile. On le sait, quelquefois, ça peut paraître difficile, mais il ne faut surtout pas lâcher car ça va le faire. Peu importe la profondeur de la douleur, elle finit par cicatriser car rien n’est éternel. Elle refera surface de temps en temps. Elle remontera à la surface certains souvenirs mais elle ne fera pas aussi mal qu’au début. Elle te mettra dans un certain état d’ivresse, quelques instants, mais ton courage viendra te prendre par la main et te prouvera que tu as réussi à surmonter cette étape.

Donc, le seul conseil que je me permettrais de donner est de pouvoir prendre conscience que la seule personne qui va vous accompagner toute votre vie, c’est vous-même. Il faut donc apprendre à suivre le principe de s’aimer un peu plus chaque jour. C’est primordial d’avoir le courage de changer ce qui ne va pas dans nos vies ! La faiblesse et la lâcheté poussent à fuir et à renoncer avant même d’entamer quelque chose. Il faut savoir prendre des décisions, aller contre soi-même, contre la facilité et les habitudes ! Ecouter la voix de sa conscience, tout en pesant le pour et le contre pour avancer !

Vous devez apprendre à réparer vos fautes et surtout prendre le temps d’écouter les cris internes, même quand ça fait terriblement mal. Puis, lorsque vous avez bien réfléchi, vous devez marcher d’un pas sûr vers ce qui vous rendra plus heureux, tout en gardant le contrôle de ce que vous faites. Quand vous allez passer devant ce miroir, vous devrez voir de la force, des leçons et beaucoup de fierté car vous aurez réussi encore une fois de plus.

Pour finir, je vous souhaite à tous de faire briller le cœur par vos attitudes, de casser sa voix plutôt qu’un cœur car chaque choix implique un renoncement et vivre, c’est donc choisir !

Auteure : Suheda, 24 ans, Verviers

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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