Vivre en Belgique, c’est rencontrer des traces de mon passé partout où je vais. Je ne parle pas de n’importe quels fragments de ma vie.
Evidemment, je pense à ceux qu’on a vécu ensemble car finalement, tout revient à toi.
Du coucher de Soleil que l’on a regardé depuis ta voiture et qu’aujourd’hui, je contemple seule, à ton parfum qui me suis comme ton ombre. Je pourrais aller à l’autre bout du monde, je sais pertinemment qu’une simple bague me fera penser à toi car tu portais toujours la tienne. Je suis prisonnière, malgré moi, de toutes ces choses que l’on a partagées. Et pourtant, comme tu l’as dit toi-même, tu resteras la plus belle chose qui me soit arrivée.
A toutes celles et ceux qui ont perdu une part d’eux-mêmes, en perdant l’être aimé, vous n’êtes pas seuls. La perte du goût de vivre, les larmes et souvenirs qui nous hantent sont des symptômes temporaires. N’oubliez jamais, nous ne traverserons jamais d’évènements insurmontables.
Auteure : Dounia, 23 ans, Mons
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.