« T’es susceptible, trop sensible ! ». A la base, c’étaient des blagues. De simples remarques. De bout en bout, cela s’est transformé en complexes. Quand cela me pique, je sens que mon cou se serre, ma gorge se bloque, ma tête chauffe. Cela réveille des choses en moi, des sensations, des oppressions.
Des sentiments, enfouis depuis longtemps, remontent à la surface, remuent mes entrailles, à en avoir mal.
Et pourtant, c’est cette même sensibilité qui me permet d’ouvrir les yeux sur le monde, sur ce qu’il se passe, ouvertement ou non. C’est elle qui me permet de t’écouter, en silence, de t’apporter une réconfortante présence. C’est elle qui me permet de voir la beauté, et ce, au-dessus des apparences. C’est elle, qui me donne envie de continuer, d’avancer malgré l’énergie consommée et mon cruel besoin de vie ressourcée. C’est elle, l’hypersensibilité oui, qui me permet d’aimer véritablement avec un grand A.
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Auteure : Elise, 26 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.