Les relations interpersonnelles sont inévitables. Fréquentes, elles sont mêmes essentielles pour le bon fonctionnement humain, la plupart du temps. Mais ont-elles toujours un effet positif sur nous ou peuvent-elles être la cause, ou du moins, un facteur contribuant à une certaine détresse émotionnelle ? Aident-elles à nous construire ou nous détruisent-elles à petit feu ?

D’une part, il est certain que pour améliorer sa condition de vie, l’homme est poussé, d’un point de vue évolutif, à vivre en communauté. Sans cela, l’espèce humaine n’aurait peut-être pas survécu. Il paraît donc évident que les relations entre Hommes contribuent à l’amélioration et au développement de la nature humaine. Mais d’un point de vue émotionnel et psychologique, comment ces relations constituent-elles un atout pour chacun d’entre nous ?

Il va de soi que passer du temps avec nos semblables, et établir une relation avec eux, nous ouvre à d’autres perspectives, d’autres horizons. Car les relations interpersonnelles sont avant tout un partage d’idées, de connaissances, d’interprétations et d’encore bien d’autres choses. Il est donc logique d’affirmer que ces relations, ponctuées de diverses interactions, ont le potentiel de nous montrer la vie et les choses qui la composent sous différents angles, nous permettant ainsi de grandir, de développer une sensibilité ou même une capacité de réflexion. Des actions qui peuvent être utiles à chaque individu.

D’autre part, il peut arriver que l’humain, dans toute l’étendue de ses émotions, se laisse miner par ces relations. Car, en effet, les relations et interactions que nous entretenons avec nos semblables ne sont pas toujours toutes roses. On peut facilement en trouver dans les journaux, à la TV, sur les réseaux sociaux ou même dans la vraie vie. De nombreux témoignages de femmes battues qui étaient tombées amoureuses d’un individu narcissique. Ou encore des témoignages de jeunes victimes de harcèlement scolaire/en ligne. Ou bien même lorsqu’un ami nous raconte à quel point les disputes incessantes avec sa famille l’épuise au plus haut point.

Chacun a sa manière de vivre, sa méthode pour gérer les situations. Cependant, nombreux sont ceux qui gardent l’impact de ces relations négatives logés dans leur mémoire. Comment pourrait-on oublier d’avoir été aussi profondément blessé ? Et comment fait-on lorsque ces expériences relationnelles négatives s’enchainent au fur et à mesure du temps ? Car on côtoie, dans la plupart des cas, d’autres individus tout au long de notre vie ? Cela ne nous détruit-il pas un peu, quelque part ?

Auteur : Arthur, 19 ans, Namur

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.