Lors d’une visite au Musée Magritte, à Bruxelles, Edouard a été très inspiré par le tableau Le Sang du monde, peint par Magritte en 1927. Il nous livre son interprétation de celui-ci.
Le monde des ténèbres rempli de crainte, de terreur.
L’ombre sans aucune lueur d’espoir.
Le noir total d’un univers attristé.
Mais je crois bien que nous avons tort.
L’ombre, les ténèbres, nous pouvons tous avoir notre propre vision des choses, de la chose.
Nous pouvons soit la rendre moche, soit la rendre triste, soit la rendre fusionnel, soit la rendre romantique, et pleins d’autres façons encore…
Ce tableau est juste sublime à mes yeux. On nous montre un paysage ténébreux, sombre, et un être en plein milieu du tableau, qui a deux têtes et a sur lui des racines qui traversent son corps de la tête aux pieds.
J’en déduis quelque chose de fusionnel, inséparable, et quelque chose de romantique.
Vivre dans un monde ténébreux tout en trouvant son autre pour combattre, survivre et se dire que peu importe les épreuves de la vie, rien ne pourra nous faire tomber, chuter, tant qu’on restera ensemble.
Source image: photo du tableau Le Sang du monde, prise au Musée Magritte, à Bruxelles.
Auteur : Edouard, 18 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.