La poésie est un moyen d’expression rejeté en bloc par de nombreuses personnes. Pour certains, la connaître, la comprendre c’est être snob, c’est le signe d’un niveau d’éducation élevé, c’est scolaire, codifié, ennuyeux. Pour d’autres, il s’agit d’une source d’inspiration inégalable.
La poésie on la rencontre très tôt, en classe où on la récite sans vraiment en comprendre le sens, dans l’unique but d’exercer sa mémoire. Plus tard on analyse son fond et sa forme, on compte ses vers et ses figures de style, on en apprend les principaux mouvements, tout cela sans jamais s’émerveiller sur la beauté de cet art.
Comme les romans, la poésie raconte des histoires. Mais avec une longueur aussi limitée, le choix des mots est d’autant plus important. Les poèmes laissent aussi place à l’imagination du lecteur pour combler les trous. Le but est de raconter une émotion, le plus souvent relative au vécu de l’auteur, et ceci de la manière la plus esthétique possible.
Un poème n’est souvent pas bien long et pourtant il rebute. Il faut dire que les termes qui y sont utilisés ne sont pas toujours courants et que certains poètes jouent sur l’hermétisme de leurs textes pour limiter leur accès aux membres de la haute société.
Au contraire, certains poèmes sont très simples, très courts, certains poèmes sont en prose, certains poèmes ne suivent aucune règle. Relevons le voile de mystère qui entoure la poésie et l’empêche d’être appréciée à sa juste valeur.
Tout le monde peut lire de la poésie. Il faudrait même encourager chacun.e, dès l’enfance, à profiter de cette mine d’or insoupçonnée qui permet d’améliorer son vocabulaire, son orthographe et son niveau de langue en général mais aussi, peut-être, d’acquérir un goût esthétique et un peu de culture générale supplémentaire.
Enfin, tout le monde peut écrire de la poésie. La poésie, ce sont des émotions, des points de vue sur la vie et puis des jolies formules. Pas besoin d’y mettre les idées les plus profondes, les choses les plus simples sont souvent les plus belles. Suivez autant de règles que vous voulez, mais surtout ne vous mettez pas la pression.
Auteure : Isa, 18 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.