Pourquoi fais-je le lien entre la liberté et la nature ? Car la nature, c’est la vie.

Lorsque vous vous baladez, par exemple, en forêt, au sein d’une réserve naturelle ou tout autre espace naturel, et que vous prenez le temps d’observer ce qui vous entoure, vous découvrez l’existence de la vie sous toutes ses formes. A cet instant, vous prenez conscience que vous Êtres humains n’êtes pas les seuls êtres vivants sur la Terre. Vous vous rendez compte, si vous prenez le temps de visualiser mentalement la planète Terre, que vous êtes un petit point parmi tant d’autres au sein de l’écosystème. Cette prise de conscience m’a permis de me rendre compte que l’Homme a pris beaucoup trop de place sur Terre, oubliant qu’il est nécessaire et important de cohabiter avec les autres vivants. Grâce à une personne qui m’est très chère, depuis huit ans maintenant, j’ai commencé à découvrir et à apprendre sur les autres espèces vivantes qu’il s’agissent de la faune ou de la flore. Être en contact avec la nature m’a donc donné envie et me donne toujours envie d’ailleurs de vouloir la respecter et la protéger.

Comment ?

J’estime qu’il y a mille et une manière de faire en fonction de ses possibilités et de ses envies. J’apprécie beaucoup la légende du colibri, écrite par Pierre Rabhi, pour illustrer mes pensées :

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour le jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements lui dit : « Colibri ?! Tu n’es pas fou ?? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?? ». Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part ! Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le décidons ? »

Depuis que j’ai découvert cette légende, celle-ci m’inspire beaucoup dans mon quotidien et me permet de guider mes actions quotidiennes vers mes valeurs, mes objectifs notamment celui de faire ma part à mon échelle pour le bien-être de tout l’écosystème. Elle me donne la conviction que le fait que je trie mes déchets, que je préconise le plus possible le zéro déchet, le local, le circuit court et les produits respectueux de l’environnement est mon devoir en tant que citoyenne. Elle me donne également le courage de toujours améliorer ma manière de consommer et de poursuivre mes démarches. Le plus important, grâce à elle, grâce à ce petit colibri, c’est que je garde l’espoir que si chaque personne fait sa part à son échelle, que la planète Terre et les autres êtres vivants sur la Terre nous remercierons d’avoir conscience que chaque élément présent sur Terre a son rôle et sa part à jouer au sein de l’écosystème. La légende de Pierre Rabhi m’amène également à me dire « Et si… » à travers mon quotidien, notre quotidien ? Et si… nous nous unissons ensemble, nous serons certainement plus puissants pour faire bouger les choses, modifier une partie de notre mode de vie actuelle afin qu’il coordonne enfin avec l’écosystème de la Terre.

Vous avez peut-être l’impression, en me lisant, que lorsque je parle dans mon précédent paragraphe de responsabilité, et dans mon titre de liberté, cela s’oppose… certes, il s’agit de deux termes bien distincts et différents mais je me sens libre dans mes actions quotidiennes car il s’agit de mes choix, de mes envies et de mes convictions. Je suis donc libre d’agir de cette manière. Libre de choisir mon mode de vie quotidien, mes ambitions pour donner du sens à ma vie, atteindre ce que je souhaite réaliser, défendre, protéger.

Pourquoi me sens-je libre aussi lorsque je suis en contact avec la nature ? Car elle me véhicule du bien-être et une connexion avec moi-même. Elle me permet de me reconnecter aux éléments naturels. Elle m’amène à prendre le temps, à m’évader et à profiter des merveilles qui nous entourent. Je suis convaincue que la nature a des propriétés très bénéfiques pour nous en tant qu’être Humain. Alors qu’attendez-vous pour enfiler vos chaussures et aller prendre conscience de sa richesse ?

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Auteure : Gwendoline, 23 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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