L’école est difficile pour les dyslexiques ?
Cela dépend du point de vue. Le plus dur c’est de l’assumer. Nous, les dyslexiques, sommes très nombreux dans le monde. Les dys ont des différences mais certaines personnes confondent différences et handicaps. Nous sommes plus lents dans le travail à fournir et devons faire plus d’effort qu’un élève sans dys. Souvent, nous subissons du harcèlement. Personnellement, en première primaire, j’étais tellement lent que ma prof m’avait surnommé « l’escargot », une étiquette qui est restée plusieurs années. Ça a toujours des conséquences sur mon caractère.
Heureusement, arrivé à Liège 1, j’ai eu accès à des aménagements. J’ai compris que les gens savent que je suis dyslexique, ils ne jugent plus et je n’ai plus rien à craindre.
Cet événement a toujours beaucoup d’impact sur mon estime de moi et j’essaye de m’en libérer.
Message : ne jugez pas les gens sans connaître leur passé.
Auteur : Anonyme, 16 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.