Une souffrance que personne ne pourra comprendre

Une souffrance que personne ne pourra comprendre

Dans le silence de la rue, je marche seule, prisonnière de mes pensées. Le chagrin et la déception m’épuisent, comme une bataille sans fin contre un ennemi invisible. La douleur est profonde, une brûlure qui consume mon intérieur, tandis que le monde extérieur reste indifférent à ma souffrance.

Les critiques et les jugements des autres résonnent dans ma mémoire, formant un brouillard épais qui obscurcit ma vision. Je cherche l’abri, un refuge à l’intérieur de ma poitrine, où je peux panser mes blessures en silence. Les images du deuil persistent, refusant de disparaître, me rappelant constamment ce que j’ai perdu. Pourtant, quelque part au fond de moi, une force s’éveille. Elle me pousse à vivre, à ne pas me laisser vaincre par les préjugés et la solitude. Je refuse d’être définie par ceux qui m’ont trahie ou par ceux qui sont décédés, laissant un vide immense dans mon cœur.

Avec dignité et courage, je choisis de me relever. Chaque pas sur ce chemin de guérison est un acte de bravoure. Je ne laisserai pas les fantômes du passé hanter mon présent, ni compromettre mon avenir.

Le deuil est un processus, pas une destination. À travers la douleur, je redécouvre ma force intérieure. Les cicatrices que je porte sont des témoignages de ma résilience, pas des marques de faiblesse.

Petit à petit, le brouillard se dissipe. Je commence à voir au-delà de ma souffrance, à apercevoir la beauté qui existe encore dans ce monde. La guérison n’efface pas le passé, mais elle ouvre la porte à un nouveau chapitre, où je peux honorer ceux que j’ai perdus, tout en continuant à vivre pleinement.

Dans cette rue, où je marchais seule, je réalise maintenant que chaque pas me rapproche de moi-même, de cette force intérieure qui a toujours été là, attendant d’être redécouverte. Et c’est avec cette force renouvelée que je fais face au monde, prête à écrire la suite de mon histoire.

NDLR : Texte où l’auteur rédige au féminin. Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur : Willy, 58 ans, Charleroi

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Si je pouvais voyager dans le temps, je retournerais dans le passé, 5 ans en arrière, voir ma nonna qui a essayé de résister à ce foutu covid.

J’aimerais y être en 2020, faire le travail d’un défenseur, c’est-à-dire, de le botter en touche, lui, le numéro 19. Il est venu prendre tant de personnes qui nous étaient chères. Beaucoup disent qu’on a vécu la guerre, mais ce n’est pas une guerre. Pour moi, la guerre arrive quand on peut essayer de se défendre avec ses armes. Mais la seule chose à faire, c’était d’essayer de survivre, de résister à un vieux microbe qu’on ne pouvait même pas voir arriver.

Si je pouvais donner un conseil à un/e jeune, c’est d’essayer de profiter de tous les proches qui sont encore près de nous. Car du jour au lendemain, on peut devenir comme on est arrivé, poussière.

Auteur : Saverio, 20 ans, Mons

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

La maison du bonheur, Anonyme, Namur

Mon plus grand rêve est d’habiter dans une maison avec mon copain et avoir comme animaux des poules et des chats. S’assoir dans notre jardin avec des amis, manger des sushis, écouter des musiques.

Mon rêve à moi, Gabrielle, 18 ans, Namur

Mon plus grand rêve est d’avoir des enfants qui travailleront à New York. Leur métier sera d’examiner les poules. J’aimerais qu’ils aient plein d’amis qui jouent de la clarinette. J’espère que le plus grand aura un scoot pour conduire les autres à l’école.

Changer, Anonyme, Namur

J’ai l’impression que les choses ne changeront jamais, peu importe le nombre de manifestations et de gens qui ne sont pas d’accord. Les gens ne sont qu’à la recherche de l’argent sans voir les priorités. A chaque moment de faiblesse, on en profite pour tout remettre en cause : droit des femmes, des minorités…

Ma meilleure amie, Anonyme, Namur

Si je pouvais voyager dans le temps, je retournerais en été 2020 quand je suis rentrée au foyer et quand j’ai rencontré ma meilleure amie.

Auteurs/es : Gabrielle, anonymes

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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Le témoignage de Younes

Le témoignage de Younes

Suite au témoignage de Younes*, ce que je réalise, c’est que le monde est injuste.

Des personnes se battent pour des droits qu’elles méritent, alors que leur pays ne l’autorise pas. Elles ont su faire preuve d’un grand courage, pour parler, s’exprimer mais même avec ça, le gouvernement ne veut pas ouvrir les yeux sur ça et préfère les menacer de leur faire quitter le pays et les laisser dans une société triste, où il n’y a pas de liberté d’expression mais c’est un peu comme ça dans tous les pays. Sur la migration, certains pays ne vont pas avoir un esprit ouvert et justement, ils vont faire l’inverse, ils créent de nouvelles lois qui viennent compliquer le processus de migration.

Si je pouvais créer une loi en Belgique, ce serait d’ouvrir les frontières pour tous les migrants.

*NDLR : Lors de nos ateliers Interculturalité, nos animateur.rice.s sont parfois accompagné.e.s d’une personne présente pour témoigner de son parcours migratoire, comme c’est le cas ici de Younes. Les jeunes participant.e.s peuvent ainsi prendre conscience d’une réalité qui leur est souvent méconnue et être éveillé.e.s au contexte muticulturel dans lequel ils.elles vivent.

Auteur : Timéo, 14 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUITS LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Cicatrices inoubliables

Cicatrices inoubliables

Tout au long de notre vie, nous tournons des pages, souvent avec la peur d’avancer, d’ouvrir un nouveau chapitre. Cette peur est alimentée par les blessures du passé, par ces pages remplies de chagrin, de déceptions et de souffrances. Parfois, il est difficile de parler de notre vie d’avant, car elle nous hante, et ces souvenirs douloureux refusent de disparaître. Pourtant, pour avancer et écrire une nouvelle page de notre histoire, il faut trouver la force d’affronter ces cicatrices.

Il y a des moments où l’on voudrait simplement ouvrir notre livret et continuer à écrire, à construire un avenir. Mais le poids des absents, des personnes qui ne sont plus là, nous retient. Comment continuer à vivre quand chaque pas est alourdi par le souvenir des trahisons, des deuils et des blessures ? Sur ma nouvelle page, je veux écrire sur les amis et amies de la rue. Ces rencontres m’ont appris une leçon précieuse : même dans l’adversité la plus grande, il y a des gestes d’humanité qui subsistent.

Dans la rue, on marche sans cesse : pour trouver à manger, pour boire un café ou un chocolat chaud. On apprend à préserver un semblant de dignité : prendre une douche quand on le peut, changer de vêtements pour montrer que, même dehors, on reste propre sur soi. Malgré tous ces efforts, l’indifférence des autres pèse lourd. Les regards qui jugent et les préjugés blessent autant que le froid ou la faim. La rue laisse des cicatrices profondes : sur le corps, dans l’esprit et au plus profond de l’âme.

Il y a tellement de douleurs qu’on porte en silence. On tait nos souffrances par peur d’être critiqué ou jugé encore davantage. La société a souvent du mal à voir l’humain derrière l’image du sans-abri. On cache parfois notre situation à nos proches pour ne pas leur montrer ce que nous sommes devenus. Mais dans cette lutte quotidienne pour survivre dehors – chercher un abri pour dormir ou affronter les nuits glaciales sur un carton – la dignité humaine semble s’effacer. Les abris de nuit sont souvent pleins ; trouver un lit chaud est une bataille en soi. Alors on dort où on peut : dans une entrée d’immeuble, un garage ou sur un banc public. Mais même là, on n’est pas en sécurité. La peur d’être volé ou chassé par la police est constante. Dormir sur un banc devient presque un crime aux yeux de certains : on nous reproche d’abîmer l’image de la ville. L’indifférence se transforme parfois en hostilité ouverte : des insultes lancées par ceux qui ont du pouvoir ou par ceux qui ne comprennent pas ce que signifie vivre dehors.

Pourtant, nous restons humains comme eux. Nous avons simplement perdu une adresse fixe, mais pas notre humanité. Et malgré tout cela – malgré les injustices et les humiliations – nous continuons à nous battre pour rester debout, pour survivre et pour espérer un jour tourner cette page sombre de notre vie. N’oublions jamais les personnes de la rue. Elles mènent chaque jour un combat invisible contre l’indifférence du monde et contre leurs propres blessures intérieures. Leur courage est immense, même si leurs cicatrices ne disparaîtront jamais complètement.

NDLR : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur : Willy, 58 ans, Charleroi

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1984 : Contrôlé et emprisonné par sa peur

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Dans le livre 1984, l’auteur Orwell nous plonge dans un monde où « Big Brother » est censé tout voir, tout savoir et tout contrôler. Pourtant, au fil des pages, une réalité bien plus troublante se dévoile : le régime ne gouverne pas par la force absolue, mais par la peur.

L’auteur décrit une société où les individus s’auto-censurent, et s’auto- soumettent, persuadés d’être constamment observés. Winston, le protagoniste, croit se rebeller contre un pouvoir omniprésent, mais, il réalise que Big Brother n’est peut-être qu’une illusion ! 1984 est rempli de scènes marquantes, révélant une vérité glaçante : le contrôle absolu ne s’impose pas par la force, mais par la domination des esprits. Il suffit de répandre la peur pour anéantir toute pensée désobéissante. Les citoyens deviennent eux-mêmes des gardiens de l’ordre, se surveillant, jusqu’à se trahir eux-mêmes. Et si cette peur était aussi la nôtre ? Orwell ne décrit pas qu’une dystopie extrême, mais une réalité qui résonne encore aujourd’hui. Sommes-nous aussi, prisonniers de nos propres craintes ? La peur façonne-t-elle nos décisions et nos comportements ? Et si par peur des conséquences, on se limitait, on se soumettait, on renonçait sans même s’en rendre compte ?

Ce livre choque, bouscule, interroge, mais c’est justement ce qu’il faut pour ouvrir les yeux sur une vérité qu’on préfère, peut-être, ignorer : celle du contrôle, non pas imposé, mais accepté. Je recommande vivement ce livre : pour ne plus avoir peur… ou peut-être pour en être terrifié.

Auteure : Sara, 22 ans, Liège

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