Pourquoi je préfère l’imaginaire au monde réel ? Quand j’étais petite, je pouvais passer des heures à lire des livres de fantasy, à jouer à être une pirate ou une princesse dans la cour de récré. En grandissant, les animés/mangas, les films et le jeu de rôle sont venus s’ajouter. Ensuite, citons aussi le dessin et la comédie musicale.
Ce qui lie toutes ces passions, ce sont l’imaginaire, le goût de l’aventure et du drame !
Ça fait longtemps que le monde réel ne me satisfait plus. Trop d’injustices, de haine, on est coincé dans une société qui veut nous formater. On attend de nous que l’on trouve un travail pour payer des impôts et contribuer au bon fonctionnement de cette société.
Peu de place à l’imaginaire, aux rêveries et je me sens étouffée dans un monde où je ne me reconnais pas.
Le désir de partir sans attaches, sans obligations, sans comptes à rendre à la société.
L’envie de disparaître sans laisser de traces.
Alors, je dessine des personnages qui n’existent pas, j’incarne une Tieffeline dans Donjons et Dragons pour partir suivre un dragon avec mes ami·e·s. Ou je suis les aventures de ces héro·ïne·s qui vont mettre fin à la guerre en jetant un anneau dans un volcan.
J’aimerais quitter ce monde pour un autre.
Auteure : Anonyme, 24 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.