Ce qui me révolte, c’est que les discriminations font de plus en plus partie du quotidien de chaque personne.
Les personnes qui forment aujourd’hui des messages haineux ou qui, dans la vie de tous les jours, se permettent de faire des commentaires sur les autres vont sûrement éduquer leurs enfants avec les valeurs qu’ils défendent. Je trouve ça bien dommage, car le harcèlement et le cyberharcèlement vont augmenter en chiffres. Mais au final, comment pouvons-nous changer les pensées de ces personnes si même la justice ne fait rien ? De nos jours, la justice s’acharne sur des pauvres sans papiers qui travaillent au noir plutôt que sur des personnes au comportement plus que déplacé ? Les politiciens, eux, se présentent comme des hommes parfaits aux élections, mais une fois qu’il est temps d’agir, tout le monde est à la pause-café bizarrement. Dans les pays démocrates, il serait possible d’instaurer des lois contre ce type de harcèlement. Certes, il faudrait y travailler difficilement, mais cela serait possible d’après mon point de vue.
Depuis quelque temps, je suis l’histoire de Gérard Depardieu, car je trouve cela honteux. Ça me révolte qu’on défende un homme pareil, enfin si on peut appeler cela un homme. Dire d’une petite qu’elle se donne du plaisir en montant à cheval et de traiter les cavalières de « grosse salope », c’est vrai que nous ne devrions pas être choqués. Non seulement, il prône l’équitation comme une action qui donnerait du plaisir aux femmes, ce qui décrédibilise ce sport et peut donner aux cavalières un sentiment de honte. Mais, il ruine également la vie de cette petite-fille, en énonçant de tels propos à son égard. N’a-t-il pas honte, ayant lui-même des enfants. Et que dire de cette fameuse pétition pour le défendre qui, pour moi, n’a aucun sens. Effectivement, allons-y défendons les personnes aux propos sexistes, le monde se portera sûrement mieux. Quelle blague !
Et bien, quelle belle génération dans laquelle nous vivons. Cela fait peur et, de mon point de vue, cela ne va qu’empirer.
Auteur : Anonyme, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.