Hier, la solitude était ma meilleure amie, ma compagne de vie
Hier, la reconnaissance des autres était la seule chose qui me faisait me sentir moi
Hier, je m’engageais dans des combats qui me dépassaient pour éviter de me confronter à mes conflits internes
Hier, je broyais du noir tard dans la nuit en espérant apercevoir la lumière
Hier, je ne vivais pas, j’existais
Quand le passé devient trop lourd à porter, le présent ouvre ses bras
Aujourd’hui, je voyage dans un océan de peurs, d’insécurité en espérant atteindre l’île de la confiance en soi, de l’équilibre
Aujourd’hui, je combats la peur d’être seul avec moi-même pour me retrouver et aimer à nouveau les silences
Aujourd’hui, j’attrape la main tendue de mes proches, la même que j’ai toujours refusé de saisir
Aujourd’hui, je comprends que c’est dans la noirceur de la nuit que l’on aperçoit les étoiles
Aujourd’hui, j’illumine de lueurs d’espoir mon ciel de questions
Quand le futur prend le pas sur le présent, l’avenir se dessine
Demain, je serai fier d’avoir trouvé ma voie dans ce chaos
Demain, je m’appuierai sur mes réussites comme sur mes échecs pour aider ceux qui en ont besoin
Demain, les cicatrices que je cachais seront devenues le symbole de ma résilience
Demain, je serai devenu un refuge pour moi-même
Demain, être en vie sera ma plus grande fierté.
Auteur : Corentin, 20 ans, Anderlecht
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.