Sorti en 1829, Le Dernier Jour d’un Condamné est une œuvre majeure de Victor Hugo et du siècle où elle est parue. Le titre décrit l’œuvre. Celle-ci raconte, sous forme d’un journal intime, la vie d’un condamné à mort. J’ai lu ce classique quand j’avais 15 ans.
Je le compte comme une œuvre majeure de mon développement lors de mon adolescence.
Cette œuvre n’enseigne pas de moral, elle n’enseigne pas de notion, en fait, elle n’enseigne rien. Non, elle rappelle l’importance d’un sentiment que la société a trop mis de côté. La compassion. Et cela se fait sans grand discours ou scène marquante. L’œuvre le fait simplement, sans prétention.
En racontant l’histoire d’un homme qui ne parait être que ça, on oublie le principe même du condamné pour n’en garder que la finalité. En lisant cette histoire, on ne se demande pas pourquoi il a été puni. On ne se demande pas s’il le mérite. Non, on ne fait que ressentir de l’empathie pour le protagoniste. Cette œuvre rappelle que derrière chaque personne, il y a une histoire, un vécu et surtout des émotions. Elle réussit à rappeler qu’on ne doit juger quelqu’un qu’on ne peut comprendre. Et pour ma génération qui a élevé le tribunal populaire au rang de seul juge, criant des fausses informations, ayant déshumanisé l’humain, ça fait du bien de se rappeler, en lisant ce livre, que la compassion est un sentiment magnifique.
Et c’est pour remettre ce sentiment, au centre de notre société, replacer l’humain au centre social, que je le conseillerais à des jeunes. Bien que malheureusement son vocabulaire et le style de l’auteur peuvent être un frein à cette découverte.
Mais l’œuvre vaut l’effort et son texte rappelle l’importance de se mettre à la place des autres.
Auteur : Cyril, 18 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

