Il faut du courage pour croire.
La foi, pour moi, c’est pareil à un saut dans le vide.
C’est quand on pense qu’une chose est absolue, purement par intuition.
Coire, c’est s’oublier.
Croire, c’est fermer les yeux et avancer.
Seulement en ayant passé ce baptême du feu peut-on croiser le domaine du divin et se laisser aller à la certitude.
Et pour toutes ses raisons, ma rencontre avec mon dieu n’est pas encore arrivée.
Pourquoi pensez-vous que je suis agnostique ?
Certains disent qu’il faut du courage pour admettre qu’on ne sait rien, mais lorsqu’on parle de spiritualité, cela ne témoigne-t-il pas d’un manque de conviction ?
Bravo à vous qui avez trouvé vos dieux.
Moi, je passe de croyances en passion, les échangeant à chaque semestre.
Mais, je n’ai pas abandonné.
Je cherche toujours. Je suis docilement ma quête.
Avec la curiosité comme épée et le doute comme bouclier, je parcours le monde et ses concepts.
Trouverai-je l’amour ? Un dieu ? Trouverai-je une cause où un art dans lequel je pourrai enfin me noyer et oublier qui je suis ?
Ou continuerai-je ma quête jusqu’à la fin sans rien trouver ?
Dieu seul le sait, c’est le cas de le dire.
Mais peut-être que mon dieu, je l’ai déjà trouvé : c’est cette insatiété qui m’habite.
Et peut-être que ce dieu qu’il faut rencontrer, au final, c’est tout ceux qu’on a tenu puis relâché, sur le chemin de l’Elysée.
A écouter aussi en podcast ici
Auteur : Pierre, 24 ans
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT POUR SCAN-R RADIO