Être fier.e de soi pour le chemin qu’on a parcouru et non pas celui qu’il reste à faire. Se concentrer sur chacune de nos avancées en se remémorant, aussi minime qu’il puisse paraitre, de chaque effort qui nous a permis de l’accomplir. Fixer son regard aussi fièrement que possible sur chaque détail qui fonde les épreuves comme les réussites et non pas admirer les autres et se comparer à eux, à la distance supplémentaire qu’il faut parcourir pour les rattraper.
Ce serait la situation idéale, ce que je souhaiterais à chacun.e
MAIS, ce serait aussi, il me semble, le résultat d’un immense travail sur soi, d’un travail qui nécessiterait du temps, de l’énergie, de l’investissement et de la volonté et pourtant un travail qui pourrait si facilement s’effondrer.
C’est par soucis de simplicité que je souhaite que mes proches et moi puissions réaliser nos objectifs, sans doute parce que c’est de cette façon que l’on peut le plus simplement être confronté à ce sentiment d’accomplissement.
Peut-être n’est ce qu’un sentiment éphémère, mais il me semble que cela pourrait être un premier pas dans la bonne direction.
Auteure : Marie, 23 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.