Cette injustice qui te frappe encore de plein fouet, cette rage folle qui monte en moi et me donne envie de les propulser de l’autre côté de la rue d’une simple poussée de mes mains.
Ce sanglot étouffé, ces larmes que je sens poindre au bord de tes yeux, cette peine que je voudrais porter à ta place, juste un moment en te disant que je suis ton alliée.
Cette gêne de me sentir si chanceuse que cela ne m’arrive pas moi. Ces mots que je n’arrive pas à leur lancer de peur d’aggraver la situation. Ce sourire, timide et compatissant que je te lance en espérant qu’il te soulagera l’espace d’un instant et qui j’espère te rappellera de temps en temps que tu n’es pas seul·e.
Pardon de ne pas être intervenue…
Auteure : Céline, 35 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.