L’inconfort d’écrire
Ecrire, c’est très inconfortable pour moi. Ça me stresse, je me sens sous pression, de devoir terminer rapidement un texte alors que j’écris lentement.
Je suis très exigent envers moi-même. Je verrai chaque petite erreur comme une catastrophe. Je vais me juger au point de ne plus avoir envie d’écrire. Pour certain, c’est facile, pour moi c’est un défi.
Du moins, quand on me l’impose. En revanche, quand je le fais volontairement, je me sens libre. Je ne ressens plus cette pression d’écrire vite, d’éviter toute faute, d’écrire de manière lisible pour les autres.
Généralement, quand je me mets à écrire de moi-même, c’est pour me vider l’esprit. Je pose sur le papier tout ce qui pèse lourd sur mon coeur. Ça me vide, mais pas dans le mauvais sens du terme, ce n’est pas négatif.
J’échange souvent ce que j’écris avec ma psychiatre en espérant qu’elle pourra m’aider à trouver des réponses à mes problèmes : pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi est-ce que j’ai réagi de telle manière à telle situation ?
Bref : j’aime écrire quand je suis seul et qu’on ne me l’impose pas. Dès lors, ça m’aide à me sentir mieux.
Auteur : Daniel, 16 ans, Bruxelles
Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R
Et d’autres décryptages
Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles
Scan-R est soutenu par