En écologie, on parle d’espèce invasive lorsqu’une espèce arrive dans un nouvel environnement, où elle n’a jamais été présente, et brise l’équilibre de l’écosystème local.

La faune ou la flore indigène non préparée à cette nouvelle concurrence diminuée en diversité.

Comme espèces invasives, nous avons, par exemple, le lapin en Australie ou le frelon asiatique en Europe.

Le premier, sans prédateur pour freiner sa reproductivité, voit sa population exploser au détriment des végétaux dont il se nourrit tellement qu’il ne reste presque rien pour les autres herbivores de l’île.

Le deuxième est un si bon chasseur d’insectes qu’il anéantit les colonies d’abeilles, les empêchant de polliniser les plantes à fleurs qui s’en retrouvent grandement menacées, de même pour tous les animaux qui se nourrissent de ces plantes.

En comparaison, l’humain en sortant d’Afrique a provoqué la disparition de très nombreux animaux à force de chasses trop intensives, tandis que sa population n’a fait que croitre.

Avec le développement technologique s’est ajoutée la pollution qui, chaque jour, se renforce et mène de plus en plus d’organismes vers l’extinction.

Toutefois, avec la prise de conscience des populations, l’humain essaie de limiter ses dégâts et a même réussi à sauver certaines espèces.

En un sens, l’homme est une espèce invasive qui commence enfin à prendre conscience de ce problème et pourrait à l’avenir ne plus nuire à aucun écosystème.

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Auteur : Paul, 15 ans, Ottignies

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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