Toustes deux, né.es à 18 min d’intervalle, nous nous sommes retrouvé.es à discuter de nos « queerness » autour d’un micro.
Ce que nous avons partagé durant 2 heures dans ce contexte, ce sont des mots, des émotions et des vécus que nous n’avions jamais échangé auparavant.
Je me sens chanceuse d’avoir (enfin) eu/pris l’opportunité de me poser, mais ça soulève des grands questionnements. « Pourquoi n’avons-nous jamais pris ce temps ? » ou « Pourquoi ça semble difficile de se communiquer autant d’amour ? ». Dans notre enfance, nous n’avons pas appris à se dire les choses mais plutôt à se taire pour « protéger » l’autre. C’est un mécanisme de… défense ? Pour éviter… quoi ? Eviter d’être vulnérable ?
=> Pas de réponse claire actuellement.
Parce que dans les faits, c’est un de mes meilleurs moments queer !
Ce partage entre « jumelles », nos sensibilités, nos présences.
Depuis, nous avons appris/ nous apprenons à nous donner de l’amour en décryptant ce que c’est/ ce que ça dit de nous.
J’aimerais avoir appris dans mon enfance/ plus tôt en tout cas, que je suis libre d’être, d’explorer mes émotions et de les partager.
Je souhaite continuer à grandir, entourée par une collectivité/ société/ système qui nous l’apprendra mieux.
Autrice : Inès, 27 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

