La démocratie est une valeur qui m’est très chère. Si nous nous focalisons sur son étymologie, c’est un mélange idéal entre le peuple et le pouvoir. Dans notre système politique, la notion de démocratie a une particularité car elle est représentative. En effet, il suffit de s’observer, lorsque nous devons prendre une décision ensemble avec nos amis. Il est impossible que 11 millions de Belges puissent exercer ce pouvoir en même temps. Ainsi, la majorité des sociétés occidentales ont opté pour le système de la représentation. Système qui a pour objet de de confier ce pouvoir à des élus. Ces derniers pouvant être élus directement ou indirectement selon les pays.
En théorie, ce système semble être idéal car le peuple, ou du moins la majorité des personnes qui composent ce peuple, choisiraient délibérément les personnes qui vont être dotées de ce pouvoir. Mais, que se passe-t-il si le peuple n’est pas en accord avec la manière dont ce pouvoir est utilisé ? Sa réponse simple serait de dire que peuple sanctionnerait ces élus de manière électorale, en leur retirant ce pouvoir lors des prochaines élections. Mais que se passe-t-il si ce peuple n’est plus politisé ou si sa jeunesse n’a plus confiance en cette classe dirigeante ? Pire encore. Que se passe-t-il si la jeunesse ne partage plus les mêmes valeurs que ses aînés ? Ces questions reflètent l’état de la démocratie dans nos pays occidentaux car cette majorité du peuple qui éliraient sa classe dirigeante n’est plus qu’une utopie. Les personnes qui se retrouvent dotées de ce pouvoir ne représentent plus la majorité dominante du peuple mais une majorité moins la jeunesse, moins les personnes dépolitisées et moins les communautés minoritaires.
En somme, il est vital que les peuples puissent retrouver des valeurs communes, puissent se réconcilier avec leur jeunesse et enfin, puisse se repolitiser à nouveau pour que la démocratie puisse être efficace.
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Auteur : Fortuné, 22 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.