Ce qui permet d’accéder au plaisir, ce sont des bases saines acquises pendant l’enfance. La sécurité liée au logement, à la nourriture mais aussi à l’appartenance à un groupe, être aimé·e. Avec de telles bases, l’enfant peut profiter de la vie, de sa vie.
En grandissant, le vécu et l’accès au plaisir évolue. À l’adolescence, il sera connecté au fait de se sentir à la bonne place, d’être validé·e par l’Autre. Il est conditionné par l’entourage et les ressources. Quelle roulette russe…
Devenir adulte, c’est s’affranchir de ce regard, se libérer de cette pression. Se recentrer sur soi-même et se reconnecter avec son être intérieur. Quels sont mes besoins ? Mes envies ? Mes limites ? Et si la maturité c’était le moment où on brise les chaînes et qu’on commence à profiter ?
Le moment où on commence à se découvrir, à découvrir son corps ?
Mais alors, qu’est-ce qui vient après la maturité ? Comment nommer ce moment-clé où, après s’être découvert, on est suffisamment armé·e pour explorer le monde, les Autres ? Sans aucune forme de culpabilité ? Peut-être que c’est ce qu’on appelle le PLAISIR.
Auteure : Lola, 33 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.