Ce qui me révolte le plus ce sont les inégalités dans le monde. Pourquoi ? Car on les crée nous-même sans réel fondement. Nous, humains, nous sommes rentrés dans un système qui offre à une poignée de gens la possibilité de posséder des sommes astronomiques, tandis que d’autres doivent se contenter au mieux de vivre dans la « norme », au pire se battre jour après jour pour survivre.
Cela me choque à quel point une personne avec un beau job, gagnant plus que bien sa vie, peut idolâtrer le fait de posséder une Porche, une Rolex, un sac Chanel. Là où des personnes n’ont même pas de quoi se nourrir, d’autres voudraient mettre des milliers d’euros dans une chose aussi banale qu’une montre. N’est-il pas vrai que la montre à 2000 euros donne la même heure que celle à 15 euros achetée au marché du coin ? N’est-il pas vrai qu’un simple sac trouvé en brocante porte aussi bien nos affaires que le dernier sac Chanel ? Les réponses se trouvent dans mes questions… cela va de soi…
Pourtant de nombreuses personnes pensent encore aujourd’hui que dépenser de grandes sommes juste pour avoir tel ou tel objet dans ses affaires est un choix judicieux.
Bon, mon but n’était pas de parler politique, mais tout de même… déplacer l’âge des retraites à 64 ans, demander à des ouvriers de se casser le dos 4 ans de plus, aux infirmières de travailler jour et nuit durant encore 4 longues années me paraît quand même fort culoté alors qu’une poignée de Français se la coule pépère dans leur belle villa en marbre en bord de mer… leur retirer ne serait-ce qu’un petit pourcent de leur fortune pour permettre aux gens, qui façonnent notre quotidien : professeur, charpentier, éboueur, qu’ils puissent finir leur vie sans se tuer à la tâche ne me paraît pas tout à fait dénué de sens…
Bref, merci à ceux qui n’ont rien, comparé aux grandes fortunes de ce monde, de nous permettre à tous de vivre correctement. J’espère qu’un jour la société comprendra que l’argent doit être distribué de manière juste et surtout qu’il ne doit pas être dépensé dans des éléments dénués de sens pour l’être humain.
Auteure : Eloïse, 20 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.