Je ne savais pas exactement ce que je ressentais. J’étais partagée entre de la tristesse, de la colère ou de la peur. J’avais peur que ces personnes, que je n’avais jamais vu nulle part auparavant, reprennent et recommencent à me frapper. J’étais en colère d’avoir été si impuissante face à cette agression. Et j’étais triste d’avoir été battue à cause de ce que je suis.
C’est vrai… c’est triste de ne pas pouvoir dévoiler sa vraie nature sans ressentir sans cesse de la peur. De la peur envers des inconnus à qui l’on a jamais adressé la parole. J’espère qu’un jour ça changera et que la discrimination ne sera plus qu’un souvenir lointain.
Auteure : Noémie, 13 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.