Un monde parfait ? Quelle drôle de question… quand on est enfant, on ne se pose pas ces questions, on vit naïvement sans vraiment se rendre compte d’où on évolue. Puis, petit à petit, on prend conscience de l’ampleur de la situation. De la situation merdique dans laquelle on est in fine… que tout nous dépasse, que la politique c’est pas trop ça, etc. Mais donc ôtons tout ça de notre tête et imaginons un monde parfait !
Pour moi un monde parfait serait un monde équitable et de partage. Moi je vois la vie comme un puzzle. Nous sommes tous et toutes des cases de ce puzzle. Si chaque case prenait soin des cases qui l’entourent, nous vivrons toutes et tous en harmonie. Faire attention à nous et à ce qui nous entoure, la voilà la clef du bonheur. Donc le bonheur est quelque chose qui se répand dans l’ici et maintenant. Petit pas par petit pas, échangeons-nous du bonheur. Soyons fous d’amour, de tendresse et de partage !!!
Pour être plus pragmatique et pas que dans les sentiments, voici ce que je propose. Une vie où nous pourrions choisir ce que nous désirons apporter à la société et à notre entourage. Nous devons tous et toutes collaborer pour pouvoir vivre. Car nous le savons, nous avons besoin de nous nourrir et de dormir en sécurité pour pouvoir évoluer. Donc si on y mettait chacun du sien, certaines personnes pourraient travailler un peu de la terre, d’autre de la construction, donc des métiers un peu plus manuels. Mais on a aussi besoin de réflexions, de réfléchir à la construction des maisons ou à l’organisation de certains événements, donc de métiers plus intellectuels. Et bien cela ne serait-il pas génial de vivre dans une société où chaque individu pourrait jongler entre ces deux penchants, celui de l’intellectuel et celui du manuel. Une vie où l’on pourrait scinder nos journées entre travail de la terre et réflexion. Puis le bonheur du soir, où l’on ferait de grand repas avec nos voisins et voisines qui finiraient en discussion autour d’un feu. Une à deux fois par semaine, il y aurait un groupe de théâtre qui viendrait jouer, les autres jours des musiciens. Un monde parfait entre faire ce que nous devons faire pour survivre et nous amuser. Un monde où chacun et chacune prendrait soin de lui-même et des autres.
Voilà la vie que je désire secrètement. J’espère un jour pouvoir m’en rapprocher.
Auteure : Eloïse, 21 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.