Sur le chemin de la sérénité,
j’oscille entre ivresse et sobriété.
L’ivresse me délivre
quand la sobriété m’emprisonne.
En quête d’équilibre j’avance en titubant.
Le sentier est semé d’embuches
et je trébuche trop souvent.
Mais je me relève car je pense qu’il reste de l’espoir.
Car même si nos sens dictent notre réalité
et qu’on perçoit le monde par cette fenêtre étroite,
il est possible d’en faire une baie vitrée.
La critique et le questionnement de la société
sont des clés pour ouvrir la porte de la lucidité.
Alors pourvu qu’un jour je sorte
et que mon esprit s’élève au-delà de ces entraves,
de cette prison qu’est mon corps.
Auteure : Estelle, 21 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.
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