Sabreen, réfugiée palestinienne nous parle de son exil à travers son texte, rempli de résilience et d’espoir.
Je m’appelle Sabreen. Je suis palestinienne. Je suis arrivé en Belgique en 2019, déjà trois ans…Dans mon pays, la guerre m’a forcé à partir. Une guerre sans fin… Beaucoup de gens autour de moi sont morts. Cette abondance de sang et de destructions m’a poussé à quitter ma maison, mon foyer. J’avais peur pour mes enfants.
En Belgique, j’ai trouvé la paix. J’habite dans un endroit confortable, il n’y a pas de guerre, il n’y a pas de sang. Je n’entends pas les fusées, les avions, je n’entends pas les morts.
Les gens en Belgique sont gentils, sympas. La nature est belle. Je veux que mes enfants apprennent et deviennent médecins. Je veux moi-même apprendre et travailler comme lorsque j’étais en Palestine.
La chose la plus difficile est d’être loin de ma famille, surtout de mes parents. J’espère revoir ma mère un jour. Je suis heureuse d’être ici, mais tellement triste d’être loin d’elle.
Le moment le plus difficile pour moi a été mon arrivée en Belgique. Je ne connaissais personne, je ne comprenais pas la langue. Beaucoup de gens m’ont aidé.
Pour cela merci. Merci à la Belgique de m’accueillir. La Belgique est le pays de l’amour et de la paix.
Auteur : Sabreen, 29 ans, Liège
Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R
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