Mon plus grand malheur serait de ne plus pouvoir voyager. Quelle idée folle. Ca me paraît impensable. Imaginez vous l’espace d’un instant rester constamment au même endroit ! Quelle tristesse. Je ne conçois pas l’idée d’avoir une vie monotone, sans découvertes, ni même sans nouveautés.
Chaque jour se lever, aller travailler, s’occuper des enfants, rentrer, manger et dormir… et le lendemain tout recommencer.
Mon esprit a besoin de nouveaux horizons, de changer d’atmosphère ! Certains disent que j’ai « un vers dans le derrière », moi je crois que j’ai seulement besoin d’air ! J’aurais peur si je ne pouvais plus m’évader. Ca m’angoisse de me dire que tout les mois de septembre pourraient être les mêmes, avec la même odeur, les mêmes températures, ces mêmes gens ! Je les aime ces gens-là. Ils sont géniaux. La question ne se pose pas. Ils sont mon plus grand soutien… mais parfois, je me lasse. Je rêve d’extravagance et de fantaisie. C’est tellement plus gai de pouvoir s’envoler et de tout recommencer ! Un jour, je serai vieille, peut-être en fauteuil, incapable de me déplacer par moi-même. Ces voyages ne seront plus que de lointains souvenirs.
Mais ils seront toujours là dans ma tête et dans mon cœur. Et alors, je pourrai continuer à m’évader.
Auteure : Elena, 29 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.