Si j’avais une baguette magique, je ramènerais mon père.
Pourquoi ? Il est parti trop tôt dans de mauvaises circonstances. J’ai vécu ma fin d’ado sans la figure paternelle. J’ai eu des problèmes de dépendance affective.
J’ai quelques conseils à donner. Il faut profiter de chaque instant avec les proches qui nous sont chers. Ne pas consommer des stupéfiants trop jeune (et encore moins si on souffre d’une maladie). Ne pas culpabiliser, se dire que c’est de sa faute. Essayer de comprendre le problème de la personne, sa maladie et l’aider au mieux (communication). Enlever les clichés sur les maladies.
Il ne faut pas penser que sa vie est finie. La mort d’un proche, c’est très dur. Mais on n’a pas le choix de vivre avec. On y arrive petit à petit, avec le temps, mais il reste toujours près de nous, au quotidien et dans notre cœur pour toujours.
Auteure : Megan, 23 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.