Qu’est-ce que je veux vraiment ? Très bonne question, est-ce que je le sais moi-même au final ?
J’ai envie de perdre du poids, d’avoir des longs cheveux et d’éviter les rides que je tartine d’acide hyaluronique matin et soir. Mais à force de m’inquiéter de mon physique, je ne m’inquiète pas pour moi plutôt de moi.
Après cela, serais-je heureuse ? Au final, j’aspire à ça.
Avoir un toit et 3 repas par jour avec vue sur mon jardin et une chèvre qui broute de l’herbe.
Être épanouie dans mon activité quotidienne que je travaille ou non. Et cela reste possible peu importe le physique.
Malgré tout, une peur de l’avenir, du climat, de l’économie, de la retraite,…
Pourrais-je être heureuse dans une société qui me demande de me conformer, de travailler plus pour gagner moins, de travailler plus tard pour espérer avoir une retraite, dans un monde où faire ses courses relève d’un défi de Koh-Lanta ?
En fait, mes inquiétudes premières me permettent, peut-être, juste un déni face à ce qui nous attend plus tard, une incertitude alors que moi ce que je veux c’est être heureuse.
Auteure : Anonyme, Mons
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.