J’ai toujours eu peur de mon mal-être. Peu importe ce que je fais, je n’arrive pas à le faire disparaître. C’est fatiguant, cette dépression, toujours là. C’est fatiguant de se noyer dans cette chose horrible et épuisante. Avoir l’estomac vide par peur de manger. Avoir l’air d’un zèbre affamé avec ces traits cicatrisés. Je souhaite que tout ira mieux. Je souhaite pouvoir enfin être heureux, même avec cette peur malsaine qui tourne sans cesse dans ma tête.
Auteur : Andréa, 13 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.