Je ris toujours face à l’innocence des enfants. Parfois, de joyeux lurons prouvent un fait incroyable : on peut vivre aisément joies et merveilles, tout en étant ignorants. Un enfant ne sait pas encore à quel point la réalité peut être dure, froide, voire traumatisante, tragique. Il joue dans son coin, perdu entre quelques imaginaires uniques en leur genre. Quand les petits répètent les bêtises de leurs parents, lorsqu’ils saccagent du matériel sans raison, dès qu’ils courent à toute vitesse en ne suivant aucune direction… que nous reste-t-il ?
Si ce n’est un sourire pétillant, un rire improvisé, une sympathie immédiate pour ces jeunes pousses. Quel que soit l’époque, leur innocence est sacrée. A l’âge adulte, elle est tant recherchée. On ne ressent presque aucune envie de grandir…
Pourquoi se moquer des enfants ? Ils nous apprendront encore et encore à apprendre.
Auteur : Bruno, 26 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.