En fait, le fait d’être seul, c’est les seules fois où je me sens comme libre, vivre. Je sais que c’est triste mais bon j’ai entendu que pour être quelqu’un, il faut une personnalité.
Le fait d’être seul est souvent quelque chose que l’humain essaye d’éviter parce qu’être entouré c’est la norme. Mais en fait, le fait d’être avec soi-même me permet de faire une rétrospection sur ma vie pour devenir une meilleure version de moi. Sauf que le problème c’est que pousser sa réflexion aussi loin sur soi-même, des fois, la balance tangue dans une folie de culpabilisation mais bon ça, c’est une autre histoire.
Mais je crois qu’en fait, la solitude c’est mon “orifice” mental. Le moment, le seul instant où je peux tout évacuer, toutes les émotions que j’ai pu amasser au cours de la journée ou de la semaine. C’est ce qui me permet de garder le contrôle dans ma journée.
Je ne serai jamais trop expressif sur mes émotions car justement j’ai mon moment. Pour que tout sorte, c’est tout simple, une chanson que je connais par cœur et c’est parti, et avec les tripes. Jusqu’à des fois en perdre le souffle, tellement je suis dedans.
Donc voilà pourquoi je dis que c’est une dualité car j’aime ça, ça permet de garder le contrôle sur moi et mes émotions mais d’un autre côté, il ne faut pas non plus négliger que ça peut être aussi très nocif pour la tête car si les pensées négatives ne sont pas contrôlées ou bien atténuer, ça créé une bulle qui mènent souvent à des déprimes ou des coups de mou ou pire la dépression.
Auteur : Anonyme, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.