Dans un monde idéal, dans 5 ans, je serai enfin indépendant. Dans notre monde, chaque jour est incertain. Aujourd’hui, tout va bien, mais demain qui sait quelle nouvelle crise (humanitaire, sanitaire ou financière) nous tombera dessus ? Je suis un enfant des années 2000, la génération Z, la dernière lettre de l’alphabet mais la première qui connaitra tous les défis, dont celui de passer l’année 2050, sans eau ou pétrole.
Je fais aussi partie de cette génération en quête de sens, tant professionnellement que politiquement. Quel est le rapport avec l’indépendance ? Si pour nos aînés, c’était de vivre une bonne situation (travail/maison/famille), pour moi, c’est d’être indépendant financièrement, mais pas seulement. Je voudrais pouvoir être réellement maître de mon destin, sans devoir suivre la voie toute tracée que la société voudra bien m’accorder. Je voudrais pouvoir être indépendant de cet avenir catastrophique qu’on nous prédit. Ce monde idéal n’est pas fait que de moi, mais de nous tous. Si je veux être indépendant demain, je devrais collaborer avec les autres, aujourd’hui. Et donc, dépendre des autres. Dans 5 ans, c’est aussi dans 10, 20, 50, 100 ans…
Mon idéal est peut-être de me libérer des chaînes invisibles qui existent actuellement, afin que le mot « avenir » ait un sens, tout comme le début de ma phrase. C’est peut-être pour ça que j’utilise l’adjectif « idéal ».
Auteur : Martin, 21 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.