Certes, ici, on a tous des maisons, des soins de santé, de la nourriture. On a de la chance de ne pas être en guerre. Mais au final, même si on vit, on respire, nous devons chaque jour tout faire pour rester dans ce confort. Tous les jours de notre vie sont résumés à travailler pour l’Etat, pour accéder au strict minimum du confort jusqu’à 67 ans.
Pour s’offrir des plaisirs, on est obligé de s’interdire d’autres plaisirs. Si demain il nous arrive quoi que ce soit qui fait qu’on doit arrêter de travailler, notre vie se résumera à continuer de survivre encore plus.
On apprend à se contenter de ce qu’on a et on s’habitue au final à cette pauvreté qui devient notre quotidien. On paye pour s’instruire, se déplacer, communiquer et alors, tout ça devient normal.
Auteure : Lina, 23 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.