La semaine passée c’était stage chez Scan-R !

La semaine passée se déroulait notre stage d’été. Pour la 2ème année, une dizaine de jeunes, membres ou non de la Rédaction Jeunes, se sont retrouvé.e.s pour se former, se sensibiliser et réfléchir autour d’un thème commun : la place en tant que jeunes dans la société (socialement, culturellement, médiatiquement et professionnellement).

Écriture, tournage de vidéos, rencontres, jeux et visites culturelles ont rythmé cette semaine, riche en échanges, découvertes et émotions ✍️🎥🎙🤝

Merci à toutes les personnes qui ont partagé leurs expériences avec nous : Caroline Poisson, Sara et Jordan de Oh ! Médias, les jeunes du projet InterAct J de l’ASBL Interra, le Service Citoyen de Liège et Nicolas de Graines de Soi 🙏

Merci à la Fédération Wallonie-Bruxelles sans qui, une nouvelle fois, ce stage n’aurait pas pu avoir lieu 🙏

Et retrouvez très bientôt les cartes blanches et contenus audiovisuels, créés par les Jeunes, durant ce stage, sur notre site.

📸Scan-R

On parle de la migration

On parle de la migration

Durant les animations réalisées sur le thème de la Migration dans les écoles secondaires, et suite au témoignage de Sanaz, une jeune femme qui a migré en Belgique, suite au régime dictatorial de son pays d’origine, nous avons demandé aux élèves ce qui les avait touché et les messages qu’ils souhaiteraient faire passer aux jeunes et aux migrant.e.s qui liront leurs écrits…

On parle de la migration, Anonyme, Bruxelles

C’est un sujet à partager car si nous contribuons tous à les aider, nous pourrons changer leur vie. Ça me touche car je m’identifie. Je suis une personne immigrée dont les parents ont vécu la même chose, c’est pourquoi je suis touché par le sujet.

Mon message est que le parcours sera long et fatigant pour une personne immigrée mais si nous l’aidons, sa vie changera pour le meilleur. Nous créerons un monde meilleur. En conclusion, c’est un mal pour un bien. Ces parcours difficiles créent des personnes fortes.

La solitude et l’inconnu, Anonyme, Bruxelles

Arrivé dans un pays inconnu seul est difficile, on ne réalise pas jusqu’à être arrivé dans le pays de l’hôte. On recommence tout de A à Z avec des nouvelles règles. On est un peu dans le flou quand on est entouré de gens qui parlent pas la même langue et nous on est là au milieu, on se sent mis à l’écart.

Je suis moi-même une immigrée, ne perdez jamais espoir. Au jour d’aujourd’hui, je me sens comme les autres.

C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais, par Inès, 20 ans, Bruxelles 

Ce qui me touche énormément dans cette situation est la difficulté rencontrée par les jeunes enfants qui sont dans l’obligation de suivre leurs parents. Ils n’ont rien demandé et pourtant, ils doivent malheureusement subir les injustices de ce monde. C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais. L’enfant devra vivre toute sa vie avec ça, il aura une étiquette sur le front pour toujours.

Je parle ici de mon papa, qui est arrivé si jeune dans ce pays nommé “Belgique”. Aujourd‘hui, il est heureux de pouvoir montrer le beau pays dans lequel il vivait à ses enfants.

Difficultés d’un migrant, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler du chemin des migrants jusqu’en Europe et également sur le fait que les études ne sont pas reconnues en Europe.

Par rapport aux études, cela m’a étonné. Je ne trouve pas normal que des personnes qui ont un diplôme en médecine, dans leur pays, ne puissent pas exercer ce métier en Europe et doivent refaire ces études, en français, alors que c’est long et que ce n’est pas leur langue maternelle.

Par rapport à leurs parcours jusqu’en Europe, c’est un long voyage. Les personnes ressentent énormément de stress et peuvent se faire arnaquer par les passeurs. Les personnes parcourent déjà des difficultés et les passeurs les arnaquent, je trouve ça égoïste.

Je leur souhaite énormément de courage et de soutien.

Tout recommencer, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler de la migration. Je voudrais en parler car après avoir entendu un témoignage, j’ai été choqué par le manque de considération envers les migrants. Sans parler du fait qu’ils payent des milliers d’euros pour quitter leur pays.

Ils doivent reconstruire une nouvelle vie, des études. La migrante en question avait fait 6 ans d’études en Iran en tant qu’assistante chirurgienne. Arrivée en Belgique, son diplôme n’était pas reconnu et elle doit donc recommencer ces études.

Pour conclure, la Terre appartient à tout le monde et aucune personne n’a le droit de s’approprier un territoire !

Je vous comprends et je suis conscience de la difficulté, Océane, 18 ans, Bruxelles

Ce qui me touche, suite au témoignage entendu, est le fait que certains droits et libertés ne sont pas présents. Oui j’étais au courant de cela mais je ne savais pas que cela était omniprésent dans certains pays, le fait que certains droits de base telle que la liberté d’expression n’est pas présente dans certains pays et que le fait de se révolter pour obtenir ce droit peut amener à la mort me choque.

Après cela, le fait de quitter son pays pour un nouveau monde qui nous est inconnu est une grande décision qui n’est pas sans conséquence car c’est une aventure individuelle qui peut être compliquée, suite à l’incompréhension et la présence de préjugés dans la société ou encore la peur. Avoir peur est normal, selon moi, mais avoir peur de l’individu, de l’inconnu (personne) n’est pas normal car l’inconnu est sensé aider l’autre, qu’il y ait un lien ou non avec lui-même.

Ensuite, le fait de fuir d’un pays, pour un autre, est compliqué suite au “problème” de la langue. L’incompréhension d’une langue crée la difficulté d’aide mais, cependant, l’aide et l’apprentissage sont toujours disponibles. Le changement et le nouveau départ peuvent faire peur mais j’y crois, je crois en vous, vous pouvez le faire, croyez en vous et vos capacités. Et le monde qui vous entoure est présent pour vous, utilisez-le malgré la peur qui vous envahit et vous avez toutes les clés pour y arriver. Je n’ai peut-être pas vécu cela mais je vous comprends et suis consciente de la difficulté.

Auteur·e·s : Océane, Inès, Anonymes

Ces petits avis ont été écrits lors de différents ateliers Scan-R

Retrouvez ces récits et d’autres dans notre dossier thématique

Incomplet

Incomplet

Mon identité est complexe et plurielle. Je suis à la fois, tout et si peu. Je la cherche sans jamais la trouver. Je la frôle, la côtoie, l’observe mais ne la nomme pas.

Qui suis-je ? Qui suis-je sans mes souffrances ? Qui suis-je sans mon passé ? J’ai l’impression d’avoir vécu plusieurs vies, dans plusieurs univers qui se rejoignent entre eux. Elles composent un moi fragmenté et plein. Cette multiplicité de toiles qui coexistent, se regardent avec interrogation. D’ici, quel est le meilleur chemin à suivre ? Que voulons-nous construire ? A quels fins ? Ca semble si difficile de trouver des réponses à ces questions, alors que tout se trouve en moi, en soi, en nous.

Nous sommes acteurs et observateurs ; passé, présent et futur, nous existons et avons existé. Puis, nous existerons. Cette constante lutte a du sens ; c’est nous qui la créons.

Auteur : Archi, 27 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Réflexions autour du bonheur

Durant nos ateliers, nous proposons parfois aux jeunes d’écrire à propos de la notion de bonheur en leur posant cette question: « Le vrai bonheur c’est… ». Voici quelques réponses…

L’amour de soi-même et des autres, Anonyme, Liège

Le vrai bonheur consiste, selon moi, en deux facettes indispensables. La première provient d’une joie reçue qui nous donne dans un second temps, une certaine appréciation de soi-même et de ce qu’on entreprend. De fait, je pense que s’apprécier fait partie intégrante du bonheur, tant cela apporte une certaine satisfaction responsable de ce bonheur.

En plus de cette source du bonheur, il me semble que donner du bonheur à une autre personne peut également provoquer chez la personne une sensation de joie voire d’émancipation. En effet, voir l’autre se réjouir de quelque chose est, pour moi, également une source de bonheur.

Etre bien dans sa peau, par Salma, 18 ans, Liège

J’ai choisi la phrase « Le vrai bonheur, c’est de se sentir bien dans sa peau, dans sa vie » car c’est un sujet qui concerne tout le monde. Aussi bien les petits que les grands.

Le message que je veux faire passer ici, c’est qu’il est important de s’accepter comme on est. La vie sera plus belle et plus simple ainsi.

Dans le cas contraire, si on essaie toujours de changer les choses, on sera jamais vraiment heureux et nous sommes des êtres humains, cela veut dire qu’on ne sera jamais parfait.

Le vrai bonheur, c’est d’être en paix, par Thomas, 17 ans, Liège

Selon moi, le bonheur peut être atteint que lorsque nous sommes profondément en paix avec nous-même. Ainsi, je dirais que le bonheur est un état de paix intérieure où nous arrivons à être investis à 100 % dans le moment présent, sans être dérangé par des pensées parasites.

Les bouddhistes disaient que le désir est source d’insatisfaction et qu’il faut voir le monde comme fixé et nous comme malléables, pas le contraire. Je pense donc que le bonheur est en quelque sorte une compétence qui peut être travaillée et apportée par des accomplissements personnels, non par des plaisirs extérieurs.

Profiter de l’instant, par Stéphane, 18 ans, Liège

Le vrai bonheur, c’est de profiter de l’instant.

J’ai sélectionné cette phrase car le bonheur est l’une des choses le plus universelle que tout le monde désire. Mais ce que peu de personnes disent aux jeunes, c’est que profiter de l’instant est plus intéressant que d’être premier.

Créez des souvenirs indélébiles pour que chaque personne importante dans votre cœur soit présente dans votre tête. Profitez et ne vous souciez pas du regard des autres.

Stable vie, par Morgane, 16 ans, Liège

Le vrai bonheur, c’est d’avoir une vie stable. Une vraie vie stable pour moi est d’avoir un logement, des proches positifs qui nous entourent, de ne pas trop donner sa confiance, rester sur le bon chemin et la bonne voie, ne jamais abandonner.

Toujours avoir confiance en soi, rester positif malgré les hauts et les bas, avoir une vraie vie. Profiter sans problème.

Un message : rester toujours positif, toujours garder la tête haute, poursuivre ses rêves.

Auteur·e·s : Anonyme, Salma, Thomas, Stéphane, Morgane, Liège

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Ma voie, par Ayah, 17 ans, Liège

Ne pas trouver ma vraie voie professionnelle me fait peur car ça me fera perdre des années et ne me motivera pas à me lever chaque matin pour aller travailler ou étudier. Alors certes, il existe la réorientation mais j’ai quand même peur de ne pas être épanouie dans mon métier plus tard.

Je pense que c’est important car c’est une voie qui va nous suivre jusqu’à nos 67 ans et donc est ce que la ‘moi dans 30 ans’ regrettera les choix que je fais maintenant à mes 17 ans ?

Si j’était riche, Anonyme

Si j’étais riche, j’aiderais mes proches et les nécessiteux car mes proches ont toujours été là pour moi quand j’étais au plus bas et ils méritent donc d’être là à mon pic.

Il y a beaucoup de famine dans le monde et j’essayerai donc au maximum d’y remédier en faisant des dons de denrées alimentaires. Il faut jamais oublier d’où l’on vient et toujours aider les autres.

La Belgique est une sécurité, Anonyme

Vivre en Belgique, c’est une sécurité car en Belgique on a beaucoup d’aide sur le plan médical et financier. Je me sens concerné par cela car ayant subi beaucoup de soins médicaux, sans la Belgique, je n’aurais pas su m’offrir ces soins.

Nous avons aussi des aides alimentaires comme les restos du cœur… En conclusion, je trouve que, malgré tout ce qu’on dit, la Belgique est un pays qui nous aide au quotidien.

La crise étudiante, Anonyme

L’école m’a aidé à stresser de plus en plus parce que si on fait le compte : un étudiant se lève à 6 h pour arriver et travailler à 8 h jusque 17 h. On rentre chez nous vers 18 h / 18 h 30. On doit encore en plus étudier, faire nos devoirs, lire, on mange puis on va dormir.

Sachant qu’on a une vie à côté qu’on aimerait vivre (+ la douche) donc on va dormir peut-être vers 00 h et on doit être opérationnel le lendemain. Puis arrivent les vacances et, là, on nous bombarde de travail comme si on n’avait pas de vie à côté.

Le stress c’est le quotidien de chaque étudiant, c’est pas étonnant qu’il y ait de plus en plus de burn-out et de dépression à notre âge.

Sens de l’écoute, par Maria, 17 ans, Liège

Ce qu’on adore chez moi, c’est mon sens de l’écoute. En effet, mon entourage n’hésite pas à se confier à moi quand ils en ressentent le besoin, ils me font confiance. Ils savent que je n’émettrais aucun jugement quel que soit le sujet.

Même si parfois je n’ai pas de conseils concrets à donner, on me remercie toujours pour mon écoute. J’essaie de mon côté de les aider à se sentir mieux et de les encourager à remonter la pente.

C’est en grande partie ce qui me pousse à m’orienter vers la faculté de psychologie l’année prochaine.

Sur le feu, par Bruno, 26 ans, Louvain-La-Neuve

Ce qui me révolte le plus, ce sont ces moralisateurs qui prennent un malin plaisir à dicter la voie à suivre. Nous ne sommes pas leurs chats. J’insiste. Nous n’avons pas 9 vies. La vie, c’est ici et maintenant. Alors, s’il faut gaspiller son énergie à écouter une personne se sachant et se prétendant dans le Camp du Bien, autant s’avouer vaincu.

A notre époque, où la plupart s’exprime sans s’écouter, suivre son instinct n’aura jamais été aussi salvateur.

Auteur·e·s : Ayah, Maria, Bruno, Anonymes

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