Les conséquences de la période COVID se font toujours sentir. Paradoxalement, moi qui ai – à l’époque – détesté cette partie de ma vie, seule, isolée, sans beaucoup de contacts sociaux qui – je pensais – me nourrissaient, et me sentant souvent sans espoir, me retrouve maintenant à chercher le réconfort de cette bulle, ce cocon que j’ai dû me créer, loin des gens et du brouhaha du monde. On dirait des cycles qui se suivent, se répètent et se ressemblent. La solitude et le contact social qui, chacun·e à leur tour, sont nécessaires – voire vitales – puis quasiment insupportables à vivre.
Je passerai le week-end entourée loin de chez moi. Entre la glace avec mon filleul, ma sœur, ma nièce et ma mère, le verre d’adieu d’une amie chère qui s’en va pour Paris, la nuit avec un ami particulier, le samedi au lit devant Netflix et un MacDo, un saut en parachute dont j’ai essayé de taire la peur qui m’habite depuis des mois et un festival fiesta latina dont le nom seul m’évoque un désastre, je n’aurai pas le temps de me poser. Loin de mon cocon. Loin de ma bulle. De retour dans ce tourbillon d’activités. Avant de retrouver mon lit pour clôturer cette fin de semaine avec l’éternel cafard du dimanche soir.
Auteur : Anna, 29 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.