On devrait être mieux renseigné sur la vie d’adulte en secondaire

On devrait être mieux renseigné sur la vie d’adulte en secondaire

Je trouve que, en tant que jeunes et futurs adultes, nous devons être mieux éduqués sur la vie des adultes. Rentrer dans la vie d’adulte n’est déjà pas évident avec la paperasse à signer, les documents à remplir et autres, et en plus avant nous n’avons jamais été préparés pour cela.

La plupart des élèves de secondaire passent déjà plus ou moins 60h à l’école par semaine et n’ont que deux jours de week-end, ce qui veut dire qu’ils passent déjà plus de temps à l’école qu’à la maison. Donc je pense que l’école a un rôle non seulement d’éducation scolaire mais aussi d’éducation personnelle et chaque école devrait trouver une ou deux heures pour pouvoir parler de ce type de sujets à partir du 3ème degré secondaire.

Auteur : Anonyme

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Être une femme, Caitlyn Jane, 40 ans, Oupeye

J’ai longtemps rêvé de pouvoir devenir une femme, d’être considérée comme telle par les autres filles. Malheureusement, j’ai vécu plusieurs fois ces injustices, majoritairement dans le milieu du sport, venant souvent de celles à qui je voulais ressembler. Des femmes dont je pensais être devenue une alliée et non une ennemie. Une grande tristesse mêlée à de la colère s’est alors emparée de moi. J’ai perdu confiance en moi, encore plus quand certaines filles bien moins féminines que moi étaient mieux acceptées, tout ça parce qu’elles avaient la chance d’être nées cisgenre. Pourquoi cette inégalité, tout ça à cause d’un entrejambe. Être une femme ne se résume-t-il à être qu’un vagin ?

Cet enfant qui avait oublié d’être simple et léger, Anonyme

Plus tard, j’aimerai retrouver cette simplicité et cette légèreté que j’avais étant enfant. Nous vivons tous avec nos peurs, nos angoisses, nos doutes et la vie nous demande d’être des personnes accomplies sans aucun doute et nous faire rentrer dans des cases. Je remarque que pour la plupart d’entre nous il est difficile de faire partie de ces cases. Je suis chaque jour avec cette peur et cette angoisse qu’on découvre que je ne serai jamais « rangeable ». Mais ce n’est rien, il faut que je retrouve l’enfant en moi qui n’hésitera pas à s’en foutre des doutes, à être simple et léger.

Ceux qui m’entourent et moi, Simon, 17 ans, Tontelange

Les gens ont peur de ce qui est différent, qui ne rentre pas dans la norme. Je ne suis pas d’accord et toutes les personnes que je côtoie, moi inclus, sont elles-mêmes et je ne pense pas qu’ils jouent un rôle pour plaire, on est comme on est et on s’accepte. Chacun a ses exigences et ses préférences, c’est ce qui fait qu’on est qui on est et qui dit si l’on apprécie quelqu’un ou non, mais les gens que je connais ne me paraissent pas ne pas être ceux que je connais.

Chers professeurs…, Anonyme, 13 ans, Charleroi

J’aimerais que les professeurs aient la courtoisie de ressentir qu’on a des personnalités grandissantes. J’ai l’impression que les professeurs croient qu’on est des robots, qu’on n’a pas de cerveau, qu’on doit respecter au doigt et à l’œil, qu’on n’a pas de vie, que notre vie, c’est l’école.

Ils ne nous respectent même pas sous prétexte qu’ils sont supérieurs hiérarchiquement. Ils veulent toujours prouver qu’ils sont supérieurs à nous. Ils ont un besoin inexplicable de dire qu’on est des nazes.

Auteur·e·s : Caitlyn Jane, Simon, Anonymes

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L’école

L’école

L’école. Cela va faire plus de douze ans qu’elle fait partie de ma vie. L’école. Reflet de notre société où l’on apprend à vivre ensemble. L’école. Un rêve pour certains qui n’y ont pas accès, un cauchemar pour d’autres qui y mettent les pieds et ce à quoi ils pensent sept jours sur sept pendant douze ans presque.

L’école. À quoi je pense quand je rentre de l’école à 15h30 ? Je me sens seule et je m’ennuie. Et tous les jours sont pareils.

C’est à l’école que j’ai perdu ma confiance en moi, à l’école que l’on m’a mis dans une case, à l’école que je ne suis pas moi-même, derrière un visage de marbre, à l’école où je ne m’amuse pas quand les autres rigolent, à l’école où j’ai appris les injustices sociales. C’est à l’école que j’ai perdu mon enfance.

Je m’y sens seule, sans groupe, sans appartenance, invisible, sans importance.

Et ça me fait mal, tellement mal. On croit s’habituer un jour à l’indifférence totale tel un zombie, un robot qui avance sans réfléchir jusqu’à ce que tu fondes en larmes dès que quelqu’un te demande comment ça va ? Il/elle s’est intéressé à moi ? Pourquoi, qu’est-ce qu’il/elle me veut ? Va-t-il/elle me faire du mal ?

Je suis triste, en colère, dégoutée, j’ai envie de hurler à la face du monde mon désespoir, ma révolte face à toutes nos propres horreurs, malheurs et mon angoisse de rester seule, oh si seule…

Mais je me tais. Tout le monde est hypocrite, de toute façon, à l’école. Autant garder son visage de marbre et ravaler la boule coincée au fond de sa gorge pour passer inaperçue, protégée des jugements et exploser à la maison.

Aaah l’école.

À une époque, j’aimais l’école. J’étais curieuse, j’aimais apprendre et découvrir ce qu’on m’enseignait, jouer avec tout le monde à « touche-touche ». Et puis les divisions ont commencé. Les groupes se sont fermés. Je mourais d’envie de jouer avec les garçons au lieu d’écouter les bêtes bavardages inutiles des filles. Mais je n’osais pas. J’étais choquée par le réchauffement climatique, la migration et surtout l’inaction des hommes, j’étais révoltée d’avoir des règles abondantes au point de me vider de toute énergie alors que si j’étais un garçon, je n’aurais pas eu ce problème de santé. Je me disais alors qu’il fallait que j’étudie super bien afin d’avoir plus de chance et de poids en tant que femme de faire changer et améliorer le monde.

À l’école, mon ambition s’est traduite par le fait d’être la Léonie Gratin de la classe et de me faire rejeter par celles que je croyais être mes meilleures amies. Je me disais que c’était de ma faute.

J’ai perdu toute confiance en moi et en les autres au point de me renfermer sur moi-même. Insignifiante et sans amis, allant de groupe en groupe, essayant de trouver ma place et peut-être quelqu’un qui me comprendrait.

En secondaire, ce n’était pas mieux.

Je ne disais pas grand-chose qui les intéressait, telles que les séries Netflix ou qui était le plus populaire sur les réseaux sociaux. Alors ils ne m’introduisaient pas dans leurs conversations. Ou alors, j’étais leur bouche-trou.

Ils ont surtout vite compris que j’avais des bons points mais jamais je ne me suis laissée faire. Je ne voulais pas me soumettre, il ne manquerait plus que ça !

Ils m’ont donc laissée tranquille, seule…

La compétition, être le meilleur, les groupes, les étiquettes, je suis passée au-dessus de ça, sur le côté, moi-même.

On est tous les mêmes, au fond sans distinction. Tout dépend de notre éducation, vécu, valeurs et la façon dont on réagit face à la réalité de la loi du plus fort dans la jungle des cours et de la récréation.

En conclusion, à la fin de la dernière année scolaire, je suis restée moi-même et digne jusqu’au bout et plus forte. J’aurais pu faire plus d’efforts pour qu’on fasse attention à moi et m’intégrer mais je me suis échappée autrement, par la danse et le théâtre pour exprimer ma sensibilité. Sans le soutien de ma famille aussi, je ne sais pas non plus comment j’aurais supporté « l’école ».

Le plus important n’est pas forcément d’appartenir à un groupe mais de rester unique et être apprécié pour ce qu’on est vraiment.

Un conseil ? Faites ce que vous aimez, peu importe l’influence et les obligations sociales. C’est votre vie, pas celle des autres.

Auteure : Léa, 17 ans

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Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

Options et préjugés

Options et préjugés

Le plus injuste à l’école c’est le fait que quelques options sont mises à l’écart ou même banalisées. Le plus injuste à l’école ce sont les préjugés sur les options ainsi que les différences et les remarques que les gens font par rapport à l’enseignement général et l’enseignement technique.

En tant qu’élève dans une option d’art, je tiens à noter que l’on m’a souvent fait la remarque que les techniques de transition sont nulles ou moins fortes que dans les matières scientifiques, et que ces élèves ne trouveront pas de travail surtout s’ils comptent poursuivre l’art à l’université.

Je trouve que c’est injuste de faire des préjugés juste parce qu’il y a des personnes qui veulent s’épanouir en étant créatives. On nous colle une étiquette en nous mettant à l’écart et même en banalisant les options dans l’enseignement technique.

Je peux dire que je connais beaucoup de mes camarades de classe en art qui sont forts dans les matières scientifiques, et même plus doués que ceux en option. Il ne faut pas se décourager ou même stresser, ou être forcé à prendre une option qui ne vous plait pas particulièrement. Tout dépend de vos envies et de vos attentes. Je tiens aussi à noter que des parents et même des professeurs ont des préjugés qu’ils projettent sur leurs élèves et enfants (ce qui ne règle pas les choses).

Auteure : Tamara, 17 ans, Bruxelles

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Deux problèmes et une solution pour l’école

Deux problèmes et une solution pour l’école

Problème 1

L’école n’est pas assez flexible dans le sens où en gros : si t’es intelligent, tu sautes, si t’es « bête », tu doubles, alors que c’est beaucoup plus complexe. Il y a des gens qui ne sont pas fait pour certains cours ou certaines méthodes d’enseignement et pour autant ce n’est pas une raison pour les faire doubler. Ça empire souvent leurs cas et déjà qu’on perd 18 ans de notre vie si encore en plus il faut prolonger la séquestration, ça n’aide pas.

Solution 1

Il devrait pouvoir être possible d’adapter les cours en fonction des besoins et capacités de certains élèves. Bien sûr, il est aussi nécessaire de faire ça dans l’autre sens donc si un élève a des facilités, on complexifie ses cours parce qu’autant ne pas venir à l’école si c’est si simple.

Problème 2

Les horaires sont foireux. Entre-temps, il y a un nombre incalculable d’études qui démontrent qu’on travaille beaucoup moins bien le matin et on le voit partout, les écoles qui commencent plus tard ont de bien meilleures statistiques. Puis on ne peut pas faire réveiller les ados à 7h et dire qu’ils se sentent bien.

Auteur : Basile, 13 ans, Bruxelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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