Ma force

Ma force

Je m’appelle Iliana, j’ai 17 ans et j’ai vécu pendant quelques temps dans la merde, où j’ai bien galéré, avec mon frère et mon père.
Des moments de grande solitude où j’ai appris à me retrouver avec moi-même et à réfléchir sur ma situation. Personne nous aidait vraiment et j’ai fait face à la réalité et la dureté d’être « SDF ». Mon père faisait tout pour nous mais compliqué quand y a plus de solution.

Ma maturité a élevé, ma vision des choses a changé, ma peur a diminué, et mon amour et mon respect ont grandi. C’est là aussi où tu te rends compte que les petites choses ont de la valeur. Mais c’est aussi dans cette situation où tu découvres que les personnes que tu rencontres ne sont pas toutes des bonnes âmes.

J’ai aussi beaucoup de fierté et confiance en moi après avoir traversé tout ça. Je me sens mieux avec moi-même, j’ai pris énormément de sagesse, force pour continuer à traverser les épreuves qu’une vie va me donner.

Auteure : Iliana, 17 ans, Saint-Servais

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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La perte

La perte

J’ai toujours eu peur de la perte. Quand j’étais petit, il s’est passé beaucoup de choses. 

Petit garçon avec un faux sourire, avec un style différent des autres.

Passion pour le foot, la danse et le parcours.

J’ai pas vraiment des moments de joie dans ma vie.  Le jour où j’ai appris la douleur de perdre un proche, la douleur d’être rejeté, négligé, j’ai compris à quoi ressemblait la vie des grands. J’aurais juste préféré ne pas naître, plutôt que de souffrir en silence, cacher mes émotions, endurer les épreuves de la vie.

J’ai perdu mon père quand j’avais 13 ans. Les adultes ne voulaient pas que je le sache. Ils savaient à quel point je tenais à lui. Cela fait deux ans qu’il est mort. Une balle entre les deux yeux. Je ne sais pas combien de temps cela prend de faire un deuil. Mais là, il est plus que temps. J’en ai marre de baisser les bras, de souffrir, d’être rejeté, d’être mis à l’écart.

J’ai parfois juste envie de dormir et ne plus me réveiller.

Auteur : Antonio, 15 ans

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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L’abus sexuel

L’abus sexuel

J’ai décidé de parler de l’abus sexuel car j’espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi…

J’ai subi des attouchements vers l’âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus trop, par un autre enfant un peu plus âgé que moi. Cela a duré une année, peut-être un peu plus. Dans ma tête, c’était de ma faute, j’avais accepté alors, cela voulait dire que j’étais consentante. Á chaque fois, j’avais honte. Je me sentais salie. Mais je n’ai jamais rien dit, pendant des années. Plus tard, ma mémoire a même commencé à effacer les événements, en tout cas les détails. Je n’en ai pas parlé par honte, même le jour où j’ai appris que ma mère avait vécu quelque chose de similaire.

Mais un jour, avec ma mère, nous parlions de plein de choses. J’ai soudainement eu envie de lui raconter. Au lieu de me taire comme à chaque fois, je lui ai tout dit. Je pense que je ne me suis jamais autant libérée qu’en le faisant. Elle ne m’a pas jugé, ni elle, ni les autres qui l’ont appris par la suite. J’ai compris : ce n’est pas de ma faute.

Si j’avais un message : ce n’est pas de notre faute, nous sommes des victimes. Personne n’a à avoir honte. Depuis, j’avance, j’évolue, je guéri… Le dire n’est pas facile, mais c’est nécessaire pour aller mieux. Quelqu’un m’a dit un jour : « on sait que l’on est guéri le jour où nous en parlons sans en avoir honte ».

Auteur : Anonyme

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16 ans et placée en IPPJ

16 ans et placée en IPPJ

J’ai 16 ans, je suis placée en IPPJ. Comment j’en suis arrivée là? Je vais vous le raconter.

Tout à commencé avec mon géniteur. Ce gars est un inconnu, je ne sais même pas comment il s’appelle. Il m’a abandonné le jour de ma naissance. Pire, il s’était arrangé avec quelqu’un pour me refiler à quelqu’un d’autre.

Ma mère adoptive, elle, a toujours voulu un enfant. Elle a décide de m’adopter. En fait, je suis née au Maroc et ma mère adoptive était en Belgique. Pendant deux, trois ans, j’ai vécu au Maroc pendant que ma future mère adoptive faisait des A/R pour gérer les papiers d’adoptions. Pendant ces années-là, je vivais chez des oncles ou des tantes en attendant.

Quand j’étais petite, j’ai toujours eu du mal à m’intégrer. J’ai du très vite me débrouiller seule. En fait, personne ne s’occupait de moi, les gens qui me gardait ne le faisait que pour de l’argent.

Quand je suis arrivé en Belgique, vers 5-6 ans, j’étais super heureuse, j’ai pensé que tout allait s’arranger. Mais non, je suis arrivé dans une école où je me suis faites harcelée. Cela a duré toutes mes primaires.

En 6ème, j’ai alors appris que ma mère n’était pas ma mère. Que j’étais adoptée. Mon idole, la femme parfaite à mes yeux, ma super-héroïne, m’avait menti. Elle n’était pas ma vraie mère. Le monde s’est effondré. C’est à ce moment-là que ma vie est devenue un enfer.

J’ai commencé à fumer à 11 ans, à trainer avec des mauvaises personnes. Je volais de l’argent, je fuguais, je n’allais plus à l’école. Lorsque j’ai eu 14 ans, on m’a agressée sexuellement. Trois garçons m’ont déshabillée et j’ai subi des attouchements. Ils m’ont pris en photo et ont publié tout ça sur les réseaux sociaux. Je me suis alors fait insulter de pute, de puante, partout où j’allais.

C’est en fin de 2ème secondaire que le Service d’Aide à la Jeunesse est intervenu dans ma situation. C’est aussi à ce moment-là que j’ai appris que ma mère avait un cancer pulmonaire. J’ai été placée en centre, c’était horrible. J’ai fugué, je me suis faite renvoyée de mon école. J’avais un traitement lourd pour ma thyroïde et j’ai commencé à ne plus prendre mes médicaments, je suis tombée dans le coma. Quand je suis sortie de l’hôpital, j’avais des trous de mémoire. J’ai continué à fuguer du centre. Finalement, le SAJ a accepté que je rentre chez moi. Mais ma mère a du être hospitalisée. J’étais livrée à moi-même. J’ai commencé à inviter plein de monde chez moi. On faisait la fête, j’ai perdu le contrôle de ma propre maison. Je me suis disputée avec ma meilleure amie, on en est venu au main. Elle a porté plainte.

J’ai de nouveau été placée. J’ai de nouveau fugué. Ma mère est alors décédée une semaine après ma fugue. Elle est partie. Elle m’a laissé. On m’a alors placée en IPPJ, section fermée. Finalement, dans la section fermée, j’ai eu une belle évolution. Après 3 mois, je suis passée en section ouverte. J’essaye de m’en sortir, aujourd’hui, j’essaye de garder la confiance des adultes qui m’entourent. Ce qui me fait avancer et me lever le matin, c’est mon projet d’autonomie.

Auteure : Anonyme

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Vivre à l’hôpital

Vivre à l’hôpital

En un mot, vivre à l’hôpital, ce sont des hauts et des bas.
Pour moi, il y a des côtés positifs et des négatifs. Je pense qu’il y a cela dans tout ce qui existe. L’hôpital prend soin de toi, tu es ici pour guérir. Mais ce n’est pas parce que tu es à l’hôpital que tout s’arrange et que l’on va mieux juste en marchant droit devant. au contraire, parfois, dans ce genre de moments difficiles, tu dois reparler de choses compliquées et blessantes. On y arrive pas toujours…En même temps, cela serait trop simple : « hop, fini ».

Certaines périodes, tu as des coups de mou, des difficultés, c’est trop long…

Mais le positif dans tout cela? Le positif, c’est les personnes présentes. Elles sont là pour t’aider à comprendre ce qui se passe, à te booster dans des moments de difficultés. Je ne suis pas seule face à ma maladie.

Dans un monde idéal, dans cinq ans, je serai une femme comblée et entourée de bonnes personnes. Il vaut toujours mieux être accompagné de gens envers qui nous avons confiance et qui peuvent nous tirer vers le haut lorsqu’on en a besoin.
Une « femme comblée », pour moi, c’est l’accomplissement et la réalisation de mes rêves. Je me donnerai à fond pour que plus tard, dans ma vie, je ne parle plus d’hôpital, de maladie, mais de choses qui me tiennent à cœur.

Auteure : Charline, 12 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

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J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

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