Arrête de trainer avec ces personnes elles sont mauvaises

Arrête de trainer avec ces personnes elles sont mauvaises

Pour toi, chaque personne a été mauvaise. Mais c’est faux ! Il y a mauvaise personne et personne qui fait des bêtises. Les bêtises, tu peux les limiter, les doser tandis qu’une mauvaise personne, c’est une personne malpolie, associable, débile, méchante, ingérable, etc.

Alors, je suis d’accord que je n’ai pas toujours trainé avec de bonnes personnes mais, en même temps, je n’étais pas trop aidé et puis fallait que je me découvre. C’est pendant l’adolescence que tu crées ta personne, quasiment, donc j’ai testé vu que je devais grandir « seul ».

J’ai vu le vrai visage de certaines personnes, les propos qu’elles avaient, qui elles étaient au fil du temps ; mais ne crois pas que je suis devenu ça, je ne suis pas resté longtemps en leur compagnie. J’ai changé, j’ai découvert et puis, en vrai, dans tous les cas, je devais me refaire des amis à chaque fois vu qu’on déménage régulièrement. Jusqu’au jour où, tout simplement, grâce à ma tête, j’ai découvert une communauté qui m’a accepté comme je suis, qui m’a aidé, m’a soutenu même plus que ma propre famille. Alors, je me dis pas que tout était rose, au contraire, j’ai fait des erreurs, des bêtises, des grosses conneries, de plusieurs types de choses qui peuvent coûter cher, selon comment tu agis mais, au fond, ces personnes, il faut apprendre à les connaître. A première vue, elles ont l’air méchantes, mais apprends à les connaître. Ce sont des personnes très aimables, respectueuses, gentilles, serviables.
Elles ont juste un problème de nationalité, donc sans papier, mais elles veulent tous s’en sortir, que ce soit en travaillant ou en black, malheureusement, en faisant du sport pour devenir célèbres ou en faisant des bêtises. Mais ne croyez pas qu’elles viennent ici pour foutre le bordel, vous auriez fait comment vous s’il y avait la guerre ici ? Bref, on a pu s’embrouiller, ou c’est moi qui ai mal compris certaines choses, je n’ai pas à regretter parce que c’est moi qui ai fait ce choix mais j’ai à m’améliorer pour être meilleur. Donc, le conseil que j’ai à vous donner c’est de ne surtout pas juger une personne à sa tête ou en parlant 2 minutes avec. Pose-toi avec elle, apprends sur elle et, à ce moment-là, pense ce que tu veux.

Auteur : Anonyme, 21 ans, Jodoigne

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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On parle de la migration

On parle de la migration

Durant les animations réalisées sur le thème de la Migration dans les écoles secondaires, et suite au témoignage de Sanaz, une jeune femme qui a migré en Belgique, suite au régime dictatorial de son pays d’origine, nous avons demandé aux élèves ce qui les avait touché et les messages qu’ils souhaiteraient faire passer aux jeunes et aux migrant.e.s qui liront leurs écrits…

On parle de la migration, Anonyme, Bruxelles

C’est un sujet à partager car si nous contribuons tous à les aider, nous pourrons changer leur vie. Ça me touche car je m’identifie. Je suis une personne immigrée dont les parents ont vécu la même chose, c’est pourquoi je suis touché par le sujet.

Mon message est que le parcours sera long et fatigant pour une personne immigrée mais si nous l’aidons, sa vie changera pour le meilleur. Nous créerons un monde meilleur. En conclusion, c’est un mal pour un bien. Ces parcours difficiles créent des personnes fortes.

La solitude et l’inconnu, Anonyme, Bruxelles

Arrivé dans un pays inconnu seul est difficile, on ne réalise pas jusqu’à être arrivé dans le pays de l’hôte. On recommence tout de A à Z avec des nouvelles règles. On est un peu dans le flou quand on est entouré de gens qui parlent pas la même langue et nous on est là au milieu, on se sent mis à l’écart.

Je suis moi-même une immigrée, ne perdez jamais espoir. Au jour d’aujourd’hui, je me sens comme les autres.

C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais, par Inès, 20 ans, Bruxelles 

Ce qui me touche énormément dans cette situation est la difficulté rencontrée par les jeunes enfants qui sont dans l’obligation de suivre leurs parents. Ils n’ont rien demandé et pourtant, ils doivent malheureusement subir les injustices de ce monde. C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais. L’enfant devra vivre toute sa vie avec ça, il aura une étiquette sur le front pour toujours.

Je parle ici de mon papa, qui est arrivé si jeune dans ce pays nommé “Belgique”. Aujourd‘hui, il est heureux de pouvoir montrer le beau pays dans lequel il vivait à ses enfants.

Difficultés d’un migrant, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler du chemin des migrants jusqu’en Europe et également sur le fait que les études ne sont pas reconnues en Europe.

Par rapport aux études, cela m’a étonné. Je ne trouve pas normal que des personnes qui ont un diplôme en médecine, dans leur pays, ne puissent pas exercer ce métier en Europe et doivent refaire ces études, en français, alors que c’est long et que ce n’est pas leur langue maternelle.

Par rapport à leurs parcours jusqu’en Europe, c’est un long voyage. Les personnes ressentent énormément de stress et peuvent se faire arnaquer par les passeurs. Les personnes parcourent déjà des difficultés et les passeurs les arnaquent, je trouve ça égoïste.

Je leur souhaite énormément de courage et de soutien.

Tout recommencer, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler de la migration. Je voudrais en parler car après avoir entendu un témoignage, j’ai été choqué par le manque de considération envers les migrants. Sans parler du fait qu’ils payent des milliers d’euros pour quitter leur pays.

Ils doivent reconstruire une nouvelle vie, des études. La migrante en question avait fait 6 ans d’études en Iran en tant qu’assistante chirurgienne. Arrivée en Belgique, son diplôme n’était pas reconnu et elle doit donc recommencer ces études.

Pour conclure, la Terre appartient à tout le monde et aucune personne n’a le droit de s’approprier un territoire !

Je vous comprends et je suis conscience de la difficulté, Océane, 18 ans, Bruxelles

Ce qui me touche, suite au témoignage entendu, est le fait que certains droits et libertés ne sont pas présents. Oui j’étais au courant de cela mais je ne savais pas que cela était omniprésent dans certains pays, le fait que certains droits de base telle que la liberté d’expression n’est pas présente dans certains pays et que le fait de se révolter pour obtenir ce droit peut amener à la mort me choque.

Après cela, le fait de quitter son pays pour un nouveau monde qui nous est inconnu est une grande décision qui n’est pas sans conséquence car c’est une aventure individuelle qui peut être compliquée, suite à l’incompréhension et la présence de préjugés dans la société ou encore la peur. Avoir peur est normal, selon moi, mais avoir peur de l’individu, de l’inconnu (personne) n’est pas normal car l’inconnu est sensé aider l’autre, qu’il y ait un lien ou non avec lui-même.

Ensuite, le fait de fuir d’un pays, pour un autre, est compliqué suite au “problème” de la langue. L’incompréhension d’une langue crée la difficulté d’aide mais, cependant, l’aide et l’apprentissage sont toujours disponibles. Le changement et le nouveau départ peuvent faire peur mais j’y crois, je crois en vous, vous pouvez le faire, croyez en vous et vos capacités. Et le monde qui vous entoure est présent pour vous, utilisez-le malgré la peur qui vous envahit et vous avez toutes les clés pour y arriver. Je n’ai peut-être pas vécu cela mais je vous comprends et suis consciente de la difficulté.

Auteur·e·s : Océane, Inès, Anonymes

Ces petits avis ont été écrits lors de différents ateliers Scan-R

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Humain = Humain

Humain = Humain

Comment se considérer comme humain si nos semblables ne sont pas considérés comme tels ? Bafouer les droits des autres au point qu’ils doivent fuir, est-ce humain ?

Aimeriez-vous qu’on vous le fasse ? Migrer ne veut pas juste dire « nouvelle vie ». Pour moi, migrer veut dire se sacrifier… que ce soit pour la famille ou le peuple. Migrer ne veut pas dire aller vers la lumière, c’est aller vers l’inconnu.

Je me sens touché car mon pays d’origine est en guerre et quand je vois, tous les jours, des gens de mon peuple venir ici, sans aucun soutien, je me dis toujours… et si c’était moi ? Comment j’aurais pu avoir le courage de mourir pour revivre ? Pourquoi la Belgique a une meilleure qualité de vie que le pays que fuient ces personnes ?

Soyons unis et soyons justes.

Auteur : Anonyme, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Tout s’effondre

Tout s’effondre

Le sujet de la migration est un sujet qui est évoqué à l’école mais tu l’as déjà d’office évoqué ou entendu parler dans ta vie. Certains avaient plein d’idées et d’autres ne savaient pas grand-chose à ce sujet, comme moi.

Mais ces derniers jours, j’ai regardé un film qui en parlait et qui m’a ouvert l’esprit à propos de la migration. Plein de choses m’ont interpellé. La première était le parcours qu’ils prennent pour quitter leurs pays. C’est un risque, un danger qu’ils encourent pour arriver dans un pays où ils risquent de galérer, voir être discriminé.

La deuxième, ce sont les études et le travail. Souvent, les gens qui quittent leur pays ont un rêve, des ambitions ou un travail reconnu, bien payé. Mais en arrivant dans leur nouveau pays, tout s’effondre ! Totalement tout.

 

Auteure : Anne, 18 ans, Bruxelles

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Injustice, préjugés et désespoir…

Injustice, préjugés et désespoir…

Durant les animations réalisées sur le thème de la Migration dans les écoles secondaires, et suite au témoignage de Sanaz, une jeune femme qui a migré en Belgique, il y a 4 ans, suite au régime dictatorial de son pays d’origine, nous avons demandé aux élèves ce qui les avait touché, les messages qu’ils souhaiteraient faire passer aux jeunes qui liront leurs écrits et aux migrant.e.s de Belgique…  Voici quelques réponses…

Nous sommes tous de près ou de loin liés à la migration, par JD, 19 ans, Bruxelles

Personnellement, je n’ai pas réellement conscience de la migration, je ne me sens pas réellement concerné or c’est assez paradoxal vu que mes parents sont venus en Belgique et ont tout battis pour moi. Tellement, j’ai bien grandi en Belgique, j’ai même oublié tous les sacrifices effectués. Et je voudrais faire comprendre à toutes les personnes qui vont lire le texte et qui ne se sentent pas nécessairement concernées, je voulais juste faire passer comme message que nous sommes tous de près ou de loin liés à la migration, du coup ne l’oublions pas.  

L’injustice, par Oumaira, 18 ans, Bruxelles 

J’ai envie de parler de l’injustice car c’est un sujet qui me touche beaucoup. Je trouve que dans nos sociétés nous laissons passer trop de choses, nous fermons les yeux, nous ne réagissons pas. Les personnes étrangères sont trop mises de côté ou sont différenciées par rapport aux autres. Ils n’ont pas beaucoup de privilèges alors que ce sont des humains comme tous les autres qu’ils soient noirs, arabes, blancs, asiatiques, … On est tous les mêmes et nous devrions tous être égaux.  

Je voulais parler de ce sujet car moi qui est d’origine marocaine, donc étrangère, j’ai déjà vécu ce genre de situations d’injustice et je sais à quel point cela fait mal. On se sent rejeté, pas aimé et pas compris.  

Donc chacun de notre côté, nous devrions faire des efforts, essayer d’intégrer chaque personne ! 

Les regrets, Jean-Gabriel,18 ans, Bruxelles

Je souhaite parler des regrets que l’on peut éprouver après une expérience comme cela, je suis une personne qui en 18 ans d’existence n’a jamais eu de regrets et qui a fait les choses sans marche arrière. Cela me touche car avoir des regrets lorsqu’on fait un choix est la pire chose au monde, mentalement vous commencez un combat et cela reste ancré en vous jusqu’à la fin de votre vie. Je pense que si un refugié regrette son choix, il ne pourra pas revenir en arrière et repensera à ce choix fait en ayant toujours la pensée du “et si j’avais ça”.  

Les préjugés, Anonyme, Bruxelles

Il y a toujours eu des préjugés par rapport à ce que l’on ne connait pas ou ce que l’on ne comprend pas, mais le principe de cela c’est de se protéger mais ce n’est pas la bonne manière de le faire. Il faut savoir aller vers l’autre pour au minimum se faire une idée. Personnellement, je suis née en Belgique mais j’ai des origines magrébines. Je n’ai pas subi de préjugés. Mais je pense que c’est parce que je n’ai pas une “tête d’arabe”. 

Ce que je leur dirai, Miraze, 19 ans, Bruxelles

Ne jamais désespérer, qu’ils soient fiers d’eux et de leur parcours qui n’a sans doute pas été facile. Ne baissez pas les bras, vous avez déjà fait la moitié du chemin, saisissez cette chance et faites-en sorte de transformer cette douleur en votre force. Je sais que s’intégrer dans un pays sans aucun repère c’est dur mais ne restez pas seul à vous abattre sur votre sort. Sortez et découvrez le monde qui vous entoure. Quand on veut, on peut, alors ayez confiance en vous.  

Faites-en sortes d’évoluer chaque jour pour construire un avenir meilleur.  

Soutien, Anonyme, Bruxelles

La migration est un sujet qui touche plus de personnes qu’il n’y parait, notamment dû au fait qu’on peut fréquemment croiser des migrants dans la vie de tous les jours ou même des personnes dont les parents ou grands-parents sont issus de l’immigration. Il faut soutenir ces derniers et les accepter car ils ont déjà assez enduré.

Never give up, Noah, 18 ans, Bruxelles

J’ai été énormément choqué par le sujet de la migration car j’ai pu entendre le témoignage de Sanaz. Le fait qu’elle ait traversé plusieurs pays et tenter d’obtenir des droits, je trouve ça courageux.

Par rapport à moi, mes parents ont quitté la « République démocratique du Congo » pour venir ici et grâce à Dieu, ils s’en sont bien sortis. Aujourd’hui, ils ont la nationalité belge mais ils n’oublieront jamais leurs racines.

Le message que j’ai à faire passer, c’est de toujours prier car Dieu vous accompagnera dans vos projets et vos combats, croyez-moi ! Pour conclure, n’oubliez jamais vos racines et ayez toujours confiance en Dieu.

Auteur·e·s : Melyna, Benoit, Yann, Axel, Anonyme

Ces petits avis ont été écrits lors de différents ateliers Scan-R

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