Un regard critique sur la 2e guerre mondiale et ses principaux acteurs

Un regard critique sur la 2e guerre mondiale et ses principaux acteurs

Les mains du miracle, de Joseph Kessel, est un roman paru en 1960 devenu un classique. Si cette histoire peut mener à de nombreux avis concernant le récit et ses messages, ma critique de ce livre pourrait se résumer à ceci.

Pour commencer, Les mains du miracle raconte la vie de Felix Kersten, un docteur et masseur. Par la suite, il deviendra surtout le masseur de Himmler, le plus haut dirigeant nazi après Hitler. Kersten sera alors un agent infiltré de la résistance. Au début passif quant à la guerre, il finira par sauver des milliers de Juifs venant de France, des Pays-Bas, ou encore de Pologne et à les faire passer en Suède, zone non-occupée.

Si j’ai voulu parler de cette œuvre, c’est d’abord pour offrir à Kersten la reconnaissance qu’il n’a jamais eue. Étant un soldat de l’ombre, peu de gens sont capables de resituer ce qu’il était. Comment un homme qui a changé le cours de la guerre, seulement grâce à ses mains, a pu être oublié ? Pourquoi les noms de ceux qui tuent sont retenus au-dessus de ceux qui sauvent ?

Si j’étais déjà beaucoup informée sur le sujet de la seconde guerre mondiale, ce livre m’a également montré la réalité de l’époque, qui était que seule une petite partie de la population (souvent plus aisée) était en réalité nazie. Une idée répandue est que la guerre ligue les populations d’un pays contre un autre. En réalité, certains citoyens allemands avaient autant de mal à vivre que les citoyens de la France occupée. En parlant de ce sujet, je pense nécessaire de faire le lien avec l’actualité, comme la guerre en Ukraine et dans bien d’autre régions du monde.

Comme le dira l’auteur Taha-Hassine Ferhat, « La guerre est décidée par le politique, menée par le militaire et subie par le civil ».

Auteure : Lou, 16 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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L’immigration

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Abandonner hier, faire confiance à une énigme et vivre sans lendemain.

Les armes ont remplacé les fleurs. Les enfants qui riaient sont devenus des cadavres.
Quitter son pays, sa fratrie en quête d’un exil insécurisé, suivre une onde salvatrice pour échapper au pire. Survivre. S’émanciper.
Être immigré c’est quitter ceux qui nous aime, le sol ou l’on est né. Fuir nos racines et s’accrocher à l’inconnu. C’est échapper aux bombes et se retrouver dans une prison dorée.
Les préjugés nous mitraillent, la xénophobie nous guette. Alors que le même sang coule, les regards fusillent le nouvel étranger « Qui est-il ? D’où vient-il ? Que veut-il ? »
Alors que les pensées s’entrechoquent, l’immigré cherche à se réfugier « Que trouverai-je ? Ma vie sera-t-elle sauve ? »
Perdre tant de gens, tant de souvenirs pour se plonger dans l’obscurité, la peur et le rejet.
Le bateau tangue, le moteur gronde péniblement sous le coup des vagues.
Dans le bateau, les vies s’entassent.
Les cœurs meurent.
Les corps tremblent.
Quitter son pays parce que l’autre l’a décidé ou se soumettre à une dictature insensée.
L’invasion et la division ont tué le peuple. Tout être vivant a péri au nom de la gloire et de l’argent. Le gouvernement, allié de la démocratie, a poignardé les droits. L’homme, la femme et l’enfant ont vu leur identité souillée par les obus, leur famille meurtrie, pour que l’autre s’enrichisse et s’autoproclame roi.
Coulent le sang et les larmes.

La tempête en pleine mer dévaste tout. Effraie sans pitié. Mais je reste accroché à la carcasse du bateau. Pensant que le bois me sauvera.
Dieu m’entends-tu ? Me vois-tu ?
Le temps semble se figer, les secondes deviennent des heures et les heures des jours.
En quête d’un futur meilleur, mais une prospérité incertaine. Je suis terrifié.

Finalement à quand viendra la paix ?
Puis un jour, les gouttes de pluie perlent sur mon visage suis-je arrivé à la terre promise ou est-ce le songe du paradis ?

Enfant d’immigré, je m’appelle Soha. Je n’ai jamais connu ce combat, mon père l’a fait avant moi.
Aussi, j’ai eu besoin d’écrire après une exposition réalisée au Musée de la Migration à Bruxelles.
De là, je me devais de poser les mots et me délester des cailloux qui pesaient sur mon dos.
Il s’agit donc d’un hommage aux témoignages, aux œuvres et aux émotions traversés ce jour-là.
L’origine de l’histoire.

Auteure : Soha, 24 ans, Herstal

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Dénoncer les guerres

Dénoncer les guerres

Ce qui me révolte ? Ce sont les guerres. Les guerres symbolisent le plus haut degré de folie de l’humanité. Si on accepte de s’entretuer pour des idées, c’est qu’il est temps de remplacer les hommes et femmes prêts à tout pour contrôler encore plus de peuples, encore plus de territoires.

Les citoyens comprennent la situation. Ils manifestent leur ras-le-bol en pleine rue. Comme quoi, l’esprit de solidarité n’est pas un mythe. Chaque jour, les carnages sont insupportables à voir. Les dirigeants de pays tels que la Russie ou Israël doivent être jugés au plus vite ! Pourquoi ? Pour crime contre l’humanité ! Pour leurs méthodes génocidaires et pour leur cœur de pierre.

Rien ne justifie les massacres. La justice demeure le seul rempart contre la barbarie. Il faut emprisonner ces Netanyahou et Poutine, agents du chaos, à la source d’un cicle vicieux… celui détruisant des vies et créant un sentiment de vengeance chez bon nombre de personnes.

J’ai tendance à croire qu’il est plus facile d’haïr que d’aimer. Mais finalement, c’est plus intéressant de penser l’inverse pour avancer, tous ensemble, vers le bien commun.

Auteur : Bruno, 26 ans, Namur

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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Fuir la guerre

Fuir la guerre

Le lien que j’ai avec le sujet de la migration, c’est que ma famille a dû quitter notre pays pour fuir la guerre. La Syrie est un pays très beau mais qui a été détruit.

Ma maman et mon papa ont quitté la Syrie pour nous offrir une meilleure vie, pour qu’on n’ait pas à subir ce qu’ils ont subi. En 2015, mon papa et ma maman ont fait venir, en Belgique, la famille de ma maman. Ses sœurs, ses neveux, sa maman…

Il faut du courage pour tout quitter, sans même savoir ce qui va nous arriver. Il me reste encore en Syrie de la famille. Ça devient de plus en plus compliqué de les faire venir avec les démarches à suivre, elles sont longues et dures. J’ai des connaissances qui ont été touchées par les tremblements.

Mes cousins ont tout réussi, ils ont eu du courage et de la force. Partir de rien et puis finir ingénieur, être à sa 5ème année d’étude de médecine. Ils n’avaient rien mais maintenant, ils ont tout.

Auteure : Laetitia, 18 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Humain = Humain

Humain = Humain

Comment se considérer comme humain si nos semblables ne sont pas considérés comme tels ? Bafouer les droits des autres au point qu’ils doivent fuir, est-ce humain ?

Aimeriez-vous qu’on vous le fasse ? Migrer ne veut pas juste dire « nouvelle vie ». Pour moi, migrer veut dire se sacrifier… que ce soit pour la famille ou le peuple. Migrer ne veut pas dire aller vers la lumière, c’est aller vers l’inconnu.

Je me sens touché car mon pays d’origine est en guerre et quand je vois, tous les jours, des gens de mon peuple venir ici, sans aucun soutien, je me dis toujours… et si c’était moi ? Comment j’aurais pu avoir le courage de mourir pour revivre ? Pourquoi la Belgique a une meilleure qualité de vie que le pays que fuient ces personnes ?

Soyons unis et soyons justes.

Auteur : Anonyme, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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