A ton âge…

A ton âge…

« Tout ce que tu fais, je le faisais à ton âge ». Le plus révoltant dans cette phrase, c’est l’idée que l’adulte, car il est plus âgé, aurait une compréhension totale et précise de son enfant. A quel moment peut-on prétendre que toute la vie d’un adolescent a déjà été vécue ? Comment peut-on ainsi rabaisser la totalité d’une existence à quelques souvenirs ? Et surtout, comment peut-on prétendre que l’on a forcément fait plus, vécu plus, car on en est à un stade plus avancé de la vie ? Est-ce pour rassurer que l’on prétend que c’est déjà arrivé à tout le monde ? Banaliser les choses pour les rendre moins sombres, est-ce là le but de cette phrase clichée ? Je pense que la réponse à ces interrogations dépend de la personne qui a utilisé cette phrase.

En tout cas, je la trouve stupide, à la limite de la vantardise et en rien utile. Car quand bien même on aurait déjà vécu ou fait quelque chose, les réactions, les pensées et les émotions qui en découlent ne sont-elles pas individuelles ?

Auteure : Anonyme, 13 ans, Wavre

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Quand j’ai entendu « molécule d’identité*», j’avoue, j’ai un peu paniqué. Après tout, ça fait quand même un peu peur de regarder au plus profond de soi et de se décider, juste maintenant, comme ça sur des mots qui peuvent dire tellement de toi. Peut-être que c’est rien, juste un moment qui peut sembler anodin… Et pourtant, au fond, je trouve ça si compliqué. Chaque seconde qui passe, chaque expérience que tu vis ajoute chaque fois un peu plus de terreau fertile pour répondre à la question : « Qu’est-ce qui me définit ? ». Puis, peut-être qu’il n’y a simplement pas de réponses transversales. Peut-être qu’il faut juste accepter que l’humain n’a de cesse d’évoluer et essayer de saisir chaque jour comme une opportunité de se réinventer. Mais alors, à quoi peut-on s’accrocher ?

Derrière nous, le passé et parfois certains rêves oubliés, devant nous peut-être une image de nous fantasmée et idéalisée. Comment entre les deux trouver le juste milieu pour juste continuer à chaque jour faire de son mieux. Au final, il est là, pour moi, le challenge, savoir à quoi m’accrocher, qu’est-ce qui au fond de moi, malgré les mouvements incessants de la vie, reste immuable. Qu’est-ce qui fait le cœur, le centre, bref, la colonne vertébrale de mon âme ? C’est quoi ma mission de vie, qu’est-ce que j’ai envie de partager comme énergie ? Qu’est-ce que je veux laisser de moi comme trace dans ce monde qui me parait si sombre et à qui je veux partager que oui, c’est chouette d’être en vie.

Une question, un moment, un instant dans le présent et pourtant derrière, dans le fond, tellement de grandes questions quand vient le temps de la définition. L’importance, l’envie et aussi la pression, toujours, encore, de « bien » répondre à la question. Pour moi, peut-être, enfin pouvoir trouver ma place parmi d’autres qui pensent eux aussi partager avec moi cette « classe ». Derrière un mot qu’on choisit, qui nous définit se trouve une vision, une manière d’être au monde.

Et au final, si j’ai tant besoin de répondre à ça c’est parce que faute de m’aimer moi, j’ai besoin que les autres le fassent pour moi.

Anodin et pourtant si profond, derrière quelques mots, toujours une envie de faire bonne impression. D’ailleurs, souvent, on nous pousse à faire attention, il ne faudrait pas rater la première impression. On le ressent parfois, un feeling qui passe ou passe. C’est parce que notre cerveau fonctionne un peu comme ça, en psychologie sociale on voit que très vite, pour savoir comment s’adapter à une situation, notre pensée va catégoriser les choses pour nous permettre de savoir comment agir, comment se comporter. Ceci dit, je pense qu’il peut aussi avoir une grande part d’instinct, d’intuition. Enfin, normalement. Je pense qu’aujourd’hui cela se perd, car pour pouvoir faire appel à son instinct, il faut pouvoir s’écouter. Ecouter parfois cette voix en nous qui crie, hurle même car par le passé on a eu de cesse que de l’étouffer parce qu’il fallait obéir aux lois, aux règles de la société normées. Nous voilà donc plus ou moins tous comme des petits carrés, parfois de jolis petits carrés, un peu comme dans un potager. Cette forme nous sied au teint, nous permet de nous sentir plein, épanoui et fleuri.

Parfois à force de coups et de suradaptation, on a réussi à prendre la forme du carré, mais quelque chose cloche, on a de cesse de se sentir coincé, de manquer de place à des endroits et de ne pas en avoir assez à d’autres.

C’est angoissant, je suis angoissée, constamment. Je ne sais pas quoi vous dire ni par où commencer parce que j’ai tellement à raconter. Quel fil tirer en premier de cette pelote si emberlificotée qu’est désormais devenue ma vie au fil des années.

Le choix de la simplicité, comment le faire quand on a l’impression que c’est un chemin dont on nous a dépossédé. Parfois, on se place en victime, on subit la vie, non pas qu’on n’a pas envie d’être courageux ou courageuse, juste, genre, vraiment, on est là et on regarde passer sa vie comme un film devant soi. C’est pénible, on respire mais pourtant, on est à bout de souffle. Il est court, il brûle, il passe mais n’arrive pas. Ma cage thoracique m’oppresse, donnez moi de l’air. A l’image de cette forme indéfinie coincée dans ce carré, je suis coincée dans mon corps, dans ma tête, dans mon passé.

J’avance, lentement mais sûrement, ça me pèse. J’ai l’impression de déplacer le monde sur mes épaules. Qui peut m’aider à porter mes fardeaux, qui peut m’aider à sortir la tête hors de l’eau ? Comment être sans se prendre la tête ? Comment vivre pour et arrêter de survivre ? Comment être léger et voler de ses rêves sans oublier qu’il faut se poser et pouvoir être ancré ? Ici et là sont donc les tourments de mon identité. Le bonheur et la joie vont et viennent au rythme des vagues de la vie. Ceci dit quand la dépression m’enveloppe à nouveau de ces bras, j’oublie, j’oublie le doux goût de l’euphorie. J’étais sur le sable, posée, tranquille, en train de vivre, rire et profiter. Par mégarde, j’ai oublié, je me suis laissée aller, j’ai lâché prise, j’ai décidé d’arrêter de tout vouloir contrôler et me voilà encore une fois happée par une vague immense. Au début, comme à chaque fois, la caresse de l’eau était délicate, souvenir d’une douce caresse vécue et revécue et sans crier garde, le niveau a monté et je me suis laissée emporter. Me voilà tiraillée, que faire ? Ai-je encore une fois l’énergie de nager ? Me battre peut-être pour atteindre cette plage qui portait mon corps que je pensais ancrer.

Devrais-je peut-être crier, appelez à l’aide en espérant que quelqu’un peut-être me lance encore une bouée ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis fatiguée.

La vie est une danse, entre errements et ressentiments, amour et tiraillements. Parfois elle mène la danse, parfois on peut choisir de retenter sa chance.

*NDLR: Durant nos ateliers, nous utilisons la méthode de la molécule d’identité qui invite les jeunes à s’identifier eux-mêmes au travers de leurs groupes d’appartenance.

Auteure : Laurie, 24 ans, Bruxelles

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Théâtre !

Théâtre !

Pour Lisa, tout s’éclaire quand vient la scène ! Passionnée, elle nous parle de son activité préférée, de comment elle vit, elle vibre quand le rideau se lève. Suivons la sur les planches !

Tout commence à mes 9 ans

Ça fait huit ans que je fais du théâtre. Actuellement, je suis dans la section art dramatique de mon académie et j’adore ça. Pourtant je suis assez timide. Je me souviens encore d’un monologue que je devais jouer, devant toute ma classe, pour mon cours de français, en troisième secondaire. J’étais restée tétanisée au milieu de la scène sans pouvoir dire un mot. Pourtant, ça faisait quelques années que je faisais du théâtre et j’avais déjà fait plusieurs représentations. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi j’étais dans cet état-là lors de ce monologue. C’est vrai que j’étais stressée mais pas plus que d’habitude. C’est dans ces moments-là, que je me demande si les comédien·ne·s professionnel·le·s sont aussi nerveux ou nerveuses que moi.

Une pièce au théâtre de Liège

D’ailleurs, l’année passée, je suis allée voir la pièce de théâtre Ruy Blas (1) au théâtre de Liège avec l’école. Alors que certains élèves étaient juste intéressé·e·s par le fait qu’on ait du temps libre avant la représentation, moi j’étais vraiment contente d’avoir l’occasion de voir cette pièce. J’ai été impressionnée par le jeu des acteurs et des actrices. C’est tellement différent de voir tout ça en vrai, plutôt que sur un écran. Je tentais d’analyser leurs expressions faciales, leur manière de bouger. Mais comment font-ils pour être aussi convaincants ? Je suis sortie du théâtre, juste admirative et, je dois l’avouer, un peu envieuse de leur talent. À ce moment-là, j’ai compris que le théâtre était une expérience extraordinaire, tant à regarder, qu’à jouer.

L’Académie

Cette année-là, j’étais vraiment très timide. J’osais à peine dire quand un texte ne me plaisait pas. Puis, au fur et à mesure, on finit par se détendre, on sympathise avec les autres personnes du cours. D’ailleurs, on peut côtoyer tous types de personnes au théâtre : des plus jeunes et des plus âgées, ou encore des personnes sans expérience avec expérimentées …

La pièce

Cette année, je suis même en groupe avec des passionné·e·s qui créent leur propre pièce de théâtre ! À chaque rentrée, notre professeur nous propose plusieurs textes et nous demande d’en choisir un ou deux. Le plus difficile, c’est de se mettre d’accord. Ensuite, on répète pendant plusieurs mois. J’apprends à bien choisir mes intonations ou mes positions sur scène … C’est hyper enrichissant ! Pour moi, le plus important, c’est lorsqu’on commence à bien connaître nos répliques. Sans nos feuilles en main pour nous restreindre dans nos mouvements, on est plus à l’aise. C’est souvent à ce moment-là qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps pour travailler, et qu’on commence réellement à chercher les accessoires nécessaires pour les scènes.

On joue !

Après quelques répétitions générales, vient le jour de la représentation publique. C’est le moment tant attendu et tellement redouté. Et si j’avais un trou de mémoire ? Si j’oubliais de me placer au bon endroit, au bon moment ? Je vérifie vingt fois par heure si j’ai bien tous mes accessoires et je relis mon texte jusqu’à m’embrouiller la tête. Puis, c’est notre tour. Notre prof nous appelle et nous demande de finir de nous habiller. Dans les coulisses, le stress monte. Pas un mauvais stress, un stress dû à l’adrénaline, à l’excitation de monter sur scène, à l’envie de bien faire les choses ! Je respire un grand coup puis j’entre en scène. Bizarrement, le stress a disparu, et ma timidité aussi. En fait, je ne suis plus moi, je suis le personnage et personne d’autre. Les mois de répétitions ont été bien utiles : les répliques et gestes viennent naturellement. Les rares petits trous de mémoire passent totalement inaperçus, comblés par la répartie de la personne en face de moi. À ce moment-là, je ne me demande plus si je joue bien ou mal, les dés sont jetés, alors autant en profiter. En sortant de scène, une ambiance euphorique plane dans l’air. On est tou·te·s fiers d’avoir enfin pu montrer notre travail. Évidemment, tout n’a pas été parfait, mais rien ne l’est jamais dans la vie. L’important, c’est de s’amuser, d’apprendre de nouvelles choses, et de faire de nouvelles rencontres.

Pourquoi pas vous ?

En conclusion, pour moi le théâtre est un des arts les plus beaux au monde. Il permet aux comédien·ne·s qui le pratique, de s’exprimer sur scène, mais aussi de travailler leur timidité. C’est pour ça que je ne peux que vous conseiller de vous lancer si cela vous intéresse. C’est une expérience qui ne peut être que bénéfique pour vous. Alors pas d’excuse, vous verrez, on ne le regrette pas !

Note de la rédactionRuy Blas est une pièce de théâtre de Victor Hugo (France 1802-1885). Elle raconte l’histoire dramatique et romantique de Ruy Blas. Il n’est que le serviteur d’un ancien ministre du roi d’Espagne et Ruy Blas est secrètement amoureux de la reine. Son patron le manipule pour, en même temps, se venger de la reine. Il est possible de découvrir cette pièce sur YouTube.

Auteure : Lisa, 17 ans, Sprimont – Florzé

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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