Dys

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L’école est difficile pour les dyslexiques ?

Cela dépend du point de vue. Le plus dur c’est de l’assumer. Nous, les dyslexiques, sommes très nombreux dans le monde. Les dys ont des différences mais certaines personnes confondent différences et handicaps. Nous sommes plus lents dans le travail à fournir et devons faire plus d’effort qu’un élève sans dys. Souvent, nous subissons du harcèlement. Personnellement, en première primaire, j’étais tellement lent que ma prof m’avait surnommé « l’escargot », une étiquette qui est restée plusieurs années. Ça a toujours des conséquences sur mon caractère.

Heureusement, arrivé à Liège 1, j’ai eu accès à des aménagements. J’ai compris que les gens savent que je suis dyslexique, ils ne jugent plus et je n’ai plus rien à craindre.

Cet événement a toujours beaucoup d’impact sur mon estime de moi et j’essaye de m’en libérer.

Message : ne jugez pas les gens sans connaître leur passé.

Auteur : Anonyme, 16 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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La dyslexie, ma meilleure ennemie ?

La dyslexie, ma meilleure ennemie ?

Stanislas s’exprime sur un trouble qui le touche et touche de nombreuses personnes dans tous les moments du quotidien : dans leurs relations professionnelles, sociales … Il écrit aussi sur lui. Cela pourrait nous paraitre simple ou basique, mais croyons-le, ceci est bien plus qu’un petit texte pour lui !

Longtemps silencieux

Je suis né en mars 1999, à Ath, une ville du Hainaut. Trois ou quatre ans plus tard, je prononce mes premiers mots, tard me direz-vous… Et je vous répondrai que j’ai pris mon temps, du moins c’est ce que je pensais. J’ai eu du mal à m’exprimer… Mais, question, quel enfant n’a jamais eu de mal à dire ce qu’il veut ou ce qu’il ressent ?

Tout allait bien ?

Ma vie a suivi son cours. Malgré certaines difficultés, pour les cours de français ou d’expressions, je continuais mon parcours scolaire. Le tout, sans vouloir me vanter et de manière générale, avec de très bons résultats. C’est durant ma 4ème primaire, que ma professeure fit remarquer que malgré une lecture régulière (via les devoirs, les livres demandés … ), j’avais encore des difficultés à m’exprimer oralement et une difficulté certaine à écrire correctement. Ce n’est pas que je ne savais ni parler ni écrire mais parler à haute voix, sans bugguer sur des mots ou me répéter, ou encore écrire des phrases claires, sans fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe, se révélait être un gros souci pour moi… En tenant compte de tout cela, elle conseilla à mes parents que je consulte une logopède.

La rencontre

Peu de temps après, je rencontrai cette dernière, elle s’appelait Madame Chawaf. Je me souviens avoir fait divers exercices avec elle. Mon père m’a même expliqué qu’au retour, j’avais boudé : j’avais eu l’impression de passer un examen, plus que de simples exercices, comme elle me l’avait dit. Après, le diagnostic est tombé : « Votre fils est dyslexique » a-t-elle dit à mes parents, lors de notre troisième visite. Elle les aurait rassurés, rajoutant que c’était une dyslexie « faible » et que cela ne m’empêcherait pas de suivre des cours normaux ou de faire des études. Elle avait raison ! En ce qui me concerne, je rentrais dans l’inconnu : Qu’est-ce que la dyslexie ? En quoi cela m’impacte ? Cela va-t-il empirer ? Comment pourrais-je améliorer ma situation ? Toutes ces questions n’ont pas trouvé une réponse immédiate. Pour certaines, j’ai pris plus de temps. Pour d’autres, je n’ai pas encore totalement la réponse.

Message à mon passé

Si je pouvais parler au petit garçon que j’étais, à mes dix ans, je lui dirais : « Ne t’en fais pas, même si pour le reste de ta vie, tu éprouveras du mal à communiquer et à t’exprimer… Tu t’en sortiras. Surtout ne te tracasse pas pour les difficultés que tu rencontreras, elles ne sont rien par rapport aux progrès que tu feras ».

On m’aide, j’aide

Dès le jour où on m’a diagnostiqué, deux fois par semaine, durant trois ans, jusqu’à mon entrée en secondaire, j’ai suivi des séances, avec cette logopède. Je me souviens avoir fait beaucoup d’exercices sous formes de jeux (par exemple : un jeu de l’oie basé sur les différentes « sections » du français comme l’orthographe, la conjugaison, le vocabulaire, etc.).
Pour l’anecdote, j’ai réutilisé certains exercices pour aider une jeune fille que je connaissais qui était aussi atteinte de dyslexie. Cela me semblait important de la soutenir et d’apporter mon aide. J’invite toutes les personnes atteintes d’un trouble « dys » à en aider d’autres atteintes elles-aussi. Cela m’a aussi permis de changer de cap. Je suis passé de ce que je qualifierais de « je subis ce trouble » à « je vis avec ». Je ne vais pas vous mentir, cela m’a fait plaisir d’apprendre qu’elle faisait des progrès et qu’encore maintenant, elle utilisait certaines astuces que je lui ai apprises.
Mais revenons à ma petite histoire, comme la logopède avait pu le dire, cela ne m’a pas empêché de réussir toutes mes années en une fois. Je peux m’estimer heureux d’avoir été un bon élève dans les autres matières, me permettant de rattraper les cours de français et de langues modernes.

C’est, sera, toujours un peu compliqué

Tout ça pour dire, que malgré les aides que j’ai reçues et les efforts fournis, j’ai encore pas mal de difficultés lorsque je m’exprime ou lorsque j’écris. Quand j’imagine mon futur, je me dis que le plus dur est fait, que je dois m’accrocher à mes progrès. Je sais que ça me posera problème dans d’autres situations, que ce soit dans mon futur travail d’éducateur, dans mes relations amicales ou amoureuses. Oui, avoir du mal à s’exprimer et à faire comprendre ce que l’on ressent, ce qui nous tracasse à sa moitié n’est pas toujours facile ni chouette, et je parle par expérience. Je ne suis pas à plaindre (au contraire). Je sais très bien que d’autres personnes sont et seront touchées davantage que moi par ce trouble. Je leur envoie une pensée ainsi que tout mon soutien.

Auteur : Stanislas, 20 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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Dyslexique, je me sens différente

Dyslexique, je me sens différente

Depuis qu’elle est toute petite, Sakura a des difficultés à s’exprimer, à lire, à parler. À 14 ans, elle a pu mettre un mot sur sa difficulté… La dyslexie, ce n’est pas une maladie, une maladie on la soigne. C’est un trouble, plus ou moins grave de la lecture et souvent de l’orthographe, qui handicape celles et ceux qui en souffrent à l’école mais aussi ailleurs (1).

Être invisible

J’ai toujours voulu faire comme si de rien n’était. Je voulais me faire remarquer le moins possible, du coup, je parlais très peu. J’essayais aussi de faire croire que je comprenais tout, et donc je répondais oui à toutes les questions. Je voulais montrer aux autres que j’étais normale, je ne voulais pas qu’ils me jugent trop sur le fait que je ne savais pas m’exprimer, que je ne savais pas vraiment lire. J’avais vraiment peur de me faire harceler, je voulais donc être la plus discrète possible.

Foutue

Même si depuis l’école primaire, je voyais des logopèdes, ce n’est qu’à 14 ans que j’ai appris que j’étais dyslexique. À 14 ans, j’ai enfin pu mettre un mot sur ce que je vivais. J’ai commencé à poser plein de questions à ma mère tellement je ne m’y attendais pas. Je me suis vraiment sentie mal quand elle m’a expliqué. Je me suis dit que ma vie était foutue, je pensais que tout le monde allait rigoler de moi et voir dans leurs propres yeux que j’avais une difficulté.
Aujourd’hui à 17 ans, je l’assume un peu plus car de plus en plus de gens le comprennent. Quand on me demande, souvent, ce que c’est, je ne sais pas trop quoi répondre parce que les autres posent trop de questions :  » ça fait quoi d’être dyslexique ? « ,  » ça fait quoi d’être bizarre ?  » Moi, on m’a simplement dit qu’être dyslexique, c’est avoir du mal à écrire et à lire, c’est tout.

Parler est compliqué

En lien avec ma dyslexie, j’ai également des difficultés à m’exprimer à l’oral. Exemple, quand je dois lire à voix haute en classe, je reçois des remarques comme « Oh le bébé, elle ne sait pas lire une phrase entière ». Depuis, je bégaye ou je perds mes mots. Je ressens alors un gros vide dans ma tête et je panique. Je me dis qu’on va me prendre pour une débile. J’ai peur que la personne en face de moi ne comprenne pas ce que je vais dire, j’ai peur de recevoir encore des réflexions du style « Pourquoi tu prends autant de temps pour dire une seule phrase?”, “Tu ne sais pas parler ou quoi ?!”. Parfois, je dis une phrase qui n’a rien à voir avec une autre et du coup, on m’insulte : “T’es handicapée ou quoi ?!”… Alors…je me tais.
Quand je dois parler, je n’aime pas qu’il fasse calme dans la pièce. Je préfère quand il y a du bruit comme cela on m’entend moins, on ne va pas entendre ce que je vais dire. Je n’ose plus rien dire, j’ai vraiment peur de parler. Au pire, si on ne me comprend pas, je dis à la personne “laisse tomber”.

Peu aidée

Mes parents ne m’ont pas beaucoup aidée pour surmonter cette situation. Lors de mes devoirs à la maison, ma mère me disait souvent de demander à mon père. Mais mon père rentrait tard du travail. Moi, je voulais qu’on m’aide à faire mon devoir et surtout qu’on m’aide à le comprendre. Fatigué de sa journée de travail, mon papa faisait mon devoir à ma place sans que je reçoive vraiment de l’aide, ce que je ne lui demandais surtout pas. Dans sa vision, cela me permettrait d’être tranquille. Évidemment, j’aurais aimé qu’il puisse m’aider dans mes cours.

L’éclaircie est pour demain

Heureusement, sur mon chemin, il y a eu des logopèdes. Elles m’ont aidée, elles m’ont comprise. Grâce à elles, j’ai pu réussir à me faire comprendre et à m’exprimer. Je me suis améliorée depuis 3 ans. C’est encore très compliqué pour moi mais je ne suis pas quelqu’un qui abandonne facilement. Dorénavant, je ne me dis plus que je ne pourrai rien faire dans la vie car je sais que je pourrai faire un jour ce que j’aime. J’ai rencontré une personne dyslexique de 50 ans qui faisait un travail qu’elle aimait. Pour moi, elle avait réussi dans la vie, cela m’a soulagée et cela m’a fait du bien. Il n’y a pas que moi dans ce monde qui a cette difficulté, d’autres personnes que moi vivent ce que je vis et ne baissent pas les bras.

(1) Dans la brochure : Le petit guide des dyslexiques, disponible gratuitement et en téléchargement sur le site de l’Association belge de Parents et Professionnels pour les Enfants en Difficulté d’Apprentissage (ADEPA), une multitude d’informations, de suggestions et de conseils permettent de comprendre et de vivre – aussi bien que possible – avec la dyslexie. Une définition du trouble est aussi proposée : “Est dyslexique celui dont les difficultés en lecture ne viennent pas de troubles intellectuels, neurologiques, sensoriels, ni d’un milieu social très défavorisé. Un enfant est dit dyslexique lorsqu’il éprouve des difficultés spécifiques et persistantes (par exemple des confusions auditives ou visuelles, des omissions, etc) lors de l’apprentissage de la lecture et, dans la plupart des cas, de l’orthographe”.

Auteure : Sakura, 17 ans, Chaudfontaine

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