Entre enfant et adulte

Entre enfant et adulte

Aude baigne dans l’adolescence et les interrogations comme d’autres dans le soleil. La plus grande question qu’elle se pose : pourquoi le passage de l’enfance à l’âge adulte est-il si difficile ? Encore et toujours, elle cherche une réponse en espérant qu’un jour, quelqu’un·e la mette sur une piste…

Pourquoi ?

Pourquoi l’adolescence est-elle si difficile et pourquoi est-ce qu’on ne nous apprend pas à mettre les mots sur cette phase ? Que d’inconnues entre l’enfance où l’on est sous la surveillance de personnes responsables et la vie adulte où nous devons devenir ces êtres responsables. Je me pose souvent cette question, la réponse m’aiderait à avancer, à comprendre et à apprendre de mes erreurs. Comment pourrais-je avoir confiance en moi et être autonome et responsable ? Qu’est-ce que c’est être un adulte responsable ?
Si ça ne tenait qu’à moi, je mettrais un cours de citoyenneté en primaire et un cours un peu plus poussé sur ce qui nous attend, nous “futurs-adultes” en secondaire.

Comment accepter l’erreur et l’échec ?

Comme tout le monde sait, l’erreur est humaine. Tout le monde le sait d’accord, mais c’est toujours difficile à entendre. Généralement, on dit que les erreurs nous font avancer, mais la plupart du temps, nous sommes jugé·e·s sur celles-ci, ce qui ne nous permet pas d’avoir confiance en nous. Après une erreur, je me bloque complètement, ce qui fait que je ne sais jamais apprendre de mes erreurs… Pour moi, ces erreurs provoquent plutôt une sensation de douleur, je me sens honteuse et je n’accepte pas de l’aide des aîné·e·s, du coup, les adultes l’appellent la crise d’adolescence.

Solution ?

Je propose deux solutions qui pourraient permettre de se libérer de s’exprimer sans être jugé.e. ! La première, ce serait d’écrire dans des carnets intimes. Les carnets sont un peu les jardins secrets où l’on peut parler de tout, que ce soit les épreuves réussies, les jugements auxquels on a fait face la journée, un point de vue sur une amitié… C’est une manière de faire le point sur qui on est, ce qu’on ressent. Deuxième proposition de solution, il faudrait, comme mentionné plus haut, des cours à l’école pour répondre à toutes nos questions existentielles, où les professeurs pourraient nous guider dans nos futurs choix d’adultes, comment gérer des comptes, comment écrire une lettre de motivation et un cv…

Cet article me tenait à cœur. Je trouve important de mettre des mots sur ce que je ressens, car ce sont des réflexions importantes sur la vie future en tant qu’adulte.

Auteure : Aude, 17 ans, Esneux

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Être ou que paraitre ? Telle est ma question

Barek se et nous pose bien des questions … Qui est-il ? Qu’est-ce qu’il souhaite ? À toutes ces questions, on pourrait tenter de donner une seule réponse : une construction perpétuelle !

Je suis en-vie

Être, je le suis à chaque moment de ma vie, peu importe l’état dans lequel je me trouve. Paraitre, je le suis assurément. Paraitre, c’est parfois nécessaire ou obligatoire. Pourtant, à force de paraitre, nous risquons le piège d’être quelqu’un aux yeux des autres, mais pas le quelqu’un que nous sommes à l’intérieur : un par-être en somme, c’est à dire une création de substitution coupée des aspirations de notre être, une sorte d’imperméable sur lequel passe le temps de notre vie. Car oui, si je suis en vie, l’important n’est-il pas le degré de résonance entre ma vie intime et mes envies ? Est-ce que le paraitre n’entraine pas des envies périphériques ? Est-ce que s’y fier, ce n’est pas passer à côté de sa vie ? Si je ne fie pas à ce paraitre, mes envies me procurent une vie pleine et riche.

Le temps d’une question

Adolescent, j’ai eu la chance de m’arrêter sur quelques questions : qui suis-je, que veux-je, comment mettre en place ce que je veux ? Qui suis-je ? Les expériences de la vie donnent une multitude de réponses ; si je n’aime pas ces réponses, je change et voilà tout même si changer une habitude prend parfois plusieurs années. Que veux-je ? Difficile de le savoir… J’ai décidé de garder ce qui m’anime le plus : la beauté d’un nuage, comprendre la condition humaine, le plaisir du temps qui passe goutte après goutte, les relations humaines. Est-ce que ça donne un métier ? Oui, souvent. Est-ce que ça donne une vie ? Sans conteste !

Comment mettre en place ce que je veux ? Je me donne les moyens d’atteindre mes objectifs, méthodiquement. Une étape après l’autre en prenant soin qu’elles soient toujours à la limite de mes capacités. Les erreurs sont les jalons. Les lâchers-prises, les joies et la contemplation sont la persistance qui me permet d’atteindre mon but.

Dix années ont été nécessaires pour terminer certains de mes objectifs essentiels et puis ? Le vide, le néant, le silence. Heure fatidique où j’ai dû me réinventer, choisir de nouveaux objectifs à court, moyen et long terme. Somme toute le cycle de la vie intérieure composé de naissances, croissances, petites morts et d’attente.

Pour l’éternité

Ces questions ont-elles été nécessaires ? Oui, grâce à elles je ne suis pas resté statique et j’ai pu agrandir mon territoire intérieur. Sans but, la vie passe malgré nous. Vivre l’instant présent, c’est vivre éternellement ce moment. Selon moi, la vie est faite d’une multitude de moments assemblés. Vivre personnellement chacun d’eux donne du sens à l’ensemble, une esthétique de ce que le monde et moi devenons.

À la recherche d’authenticité

Et sinon quoi ? Sans cette authenticité, ma vie vaudrait-elle la peine d’être vécue ? Je ne sais pas, je sens que c’est comme mourir à petit feu, c’est me détester moi-même, ça me rend triste. L’authenticité est liée à l’instant, je reste cohérent, mais aussi libre d’être ce que je suis à chaque moment différent. À quoi bon donner l’image que les autres auraient voulu recevoir ? Offrons-nous nos authenticités comme un cadeau à partager, précieux, délicat et dans le respect de soi-même et des autres. La vie prend une saveur nouvelle et insoupçonnée. Je suis en-vie, le temps d’une question, pour l’éternité, à la recherche d’authenticité. Grâce au questionnement, je peux être sans par-être, connecté à mes aspirations.

Auteur : Barek, 34 ans, Tournai

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R 

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